Alors que les révélations sur les mœurs de la république à l’égard des puissants se multiplient comme jamais, on se mobilise de toute part pour expliquer aux Français que Woerth est un perdreau de l’année, un gentil ministre désintéressé, un peu amorphe et la tête dans les étoiles. De toute évidence « Tenir bon » est désormais le mot d’ordre. Tenir bon jusqu’au 14 juillet en se disant que l’été faisant le soufflet aura une fort mauvaise mine à la rentrée. Tenir bon sur l’ensemble des fronts, sur Bettencourt, sur Woerth et Madame, sur la trésorerie de l’UMP. Manifestement cette affaire Bettencourt-Woerth à tout d’une poudrière alors que le pays traverse une crise terrible et que la rentrée s’annonce pire encore. A ceux qui ne seraient pas convaincus de cela l’agitation qui règne dans les rangs de la droite devraient les faire changer d’avis. Pire. Derrière le dossier Woerth les questions du fonctionnement partial de l’appareil d’Etat, de ses services fiscaux et peut-être même de sa justice, sont désormais posées. Mieux. Au-delà du cas de ce pauvre Woerth, trésorier de l’UMP, c’est de morale dont il s’agit de parler tout en s’interrogeant sur l’avidité financière de la machine électorale présidentielle. Dans le « Marianne » de la semaine on nous explique qu’étant…