Nous ne pouvions pas terminer une dégustation chez Alain Brumont, sans avoir le plaisir de déguster La Tyre.
C’est le millésime 2001 qui était proposé à la dégustation, le premier échantillon ouvert la veille était un peu éventé, une nouvelle bouteille a été ouverte, c’est bien sûr celle-ci qui est commentée ; En déjeunant à l’Auberge du Pont D’Arcole à Riscle (très bonne cuisine régionale), nous avons bu une bouteille de La Tyre 2000, payée, à quasiment, prix coûtant !!!!Elle est également commentée ici.
La Tyre 2000 ( mise en carafe 1/2 heure avant le début de la dégustation)
La robe est profonde, presque noire au cœur du verre, avec des reflets rubis, sans trace notable d’évolution, le nez un peu discret, finit par dévoiler des arômes de goudron, de pruneaux, d’épices douces , de réglisse, et de cassis, la bouche est riche avec des fruits très mûrs, qui évoquent un peu les vins de la rive droite de Bordeaux, voire une touche californienne, les tannins sont serrés, et parfaitement polis (si peu madiran ), le milieu de bouche est concentré, assez gras, assez opulent, avec une acidité gustative, plutôt basse, mais sans faiblesse, la finale, persistante est un peu sudiste, avec des notes figuées, d’une bonne intensité, assez complexe dans ces saveurs ( celles décelées à l’olfaction ), d’un bon équilibre, réglissée et épicée. Noté un petit 16,5
La Tyre 2001
La robe est foncée, assez opaque au centre du verre, avec un fin liseré de couleur pourpre au bord du verre, le nez est un peu retenu, moins expressif que celui de la bouteille carafée deux heures et bues en Octobre, finit par libérer des parfums de baies noires écrasées, de cannelle, un peu de zan et de café , la bouche est d’une construction plus dynamique que celle du 2000, concentrée , puissante, avec des tannins plus compacts, et un peu plus fermes dans l’ensemble, des fruits mûrs, mais un peu moins langoureux que ceux du 2000, et une acidité mieux dessinée, qui donne de la force et du tonus à une longue finale, aux fruits d’un bel éclat et savoureux, intense, d’un bon équilibre, et complexe ( épices enivrants), l’élevage est très en retrait . Noté 17