Certains entraîneurs du Mondial n'ont pas hésité à intégrer leur propre fiston dans leur sélection. D'autres ont choisi leurs gendres pour faire plaisir à leurs filles. Tour d'horizon des joueurs étiquetés "fils de" de cette Coupe du Monde 2010.
Michael Bradley, Broussia Monchengladbach, 22 ans, 47 sélections, États-Unis, fils de Bob Bradley
Le véritable patriote américain. 22 ans et déjà 47 sélections avec les Yanks : ça sent le piston à plein nez. Son père et sélectionneur Bob Bradley a transformé son fiston en une pièce essentielle du schéma états-unien. Travailleur infatigable au milieu de terrain, Michael Bradley franchit pas à pas les paliers du bon footballeur de haut niveau. Trois ans à Heerenveen, deux saisons à Monchengladbach : le crane rasé ricain s'apprête à enchaîner avec une équipe plus huppée. Ces bonnes performances sud-africaines ont attiré l'œil de plusieurs recruteurs : quatre matches et un but décisif face à l'Algérie, les stats de Bradley fils ne sont pas si dégueu que ça. Au mieux, Michael Bradley devient le futur capitaine de la sélection américaine. Au pire, il se pète les croisés et suit son père au sein de l'équipe militaire des États-Unis.
Vladimir Weiss, Bolton Wanders, 20 ans, 12 sélections, Slovaquie fils de Vladimir Weiss
Le digne héritier slovaque. Fils du sélectionneur Vladimir Weiss et petit-fils de l'international tchécoslovaque Vladimír Weiss, le jeune joueur de la Slovaquie ne possède pourtant aucun lien de parenté avec le basketteur limougeaud Frédéric Weiss. Ce jeune slovaque a régalé la chique pendant le premier tour de Coupe du Monde. Titulaire surprise au milieu de terrain, le joueur de Bolton a su profité de la prise de fonction de son père chez les Repre pour se montrer aux yeux des observateurs du Mondial. A 20 ans, il a l'avenir devant lui. Mais Weiss troisième génération devra trouver plus de stabilité qu'il n'en n'a eu avec City puis avec les Wanderers. Après l'élimination face aux Pays-bas, Vladimir est rentré en Angleterre avec la satisfaction d'avoir engrangé plusieurs matches de Coupe du Monde...et la certitude de continuer à être appelé par Papa Weiss.
Sergio Agüero, Atletico Madrid, 21 ans, 24 sélections, Argentine, gendre de Diego Armando Maradona
Le fils spirituel. Dès son plus jeune âge, « El Kun » Agüero est comparé à Diego Maradona. Une petite taille, une technique irréprochable balle au pied, des accélérations fulgurantes : Sergio Aguero n'en finit plus de cultiver la ressemblance avec son illustre idole. Agüero vénère tellement El Pibe de Oro qu'il s'est épris de sa fille. Le Kun s'est même marié avec Giannina Maradona, ce qui en fait le gendre officiel de Dieguito. Mais pas de passe droit du côté de Maradona. Agüero cire le banc depuis le début du Mondial, son beau-père lui préférant Gonzalo Higuain et Carlos Tevez à la pointe de l'attaque argentine. Mais à 22 ans, le joueur de l'Ateltico Madrid s'en fout. Il a tout l'avenir devant lui et sort avec la fille du meilleur joueur de la planète. Rien que pour ça, il mérite le respect.
Mark van Bommel, Bayern Munich, 33 ans, 54 sélections, gendre de Bert van Marwijk
Le beau-fils idéal. Mark van Bommel a refusé de venir en sélection sous l'ère Van Basten. Le joueur du Bayern a donc fait l'impasse sur l'Euro 2008 malgré son statut de cadre des Oranje. Et puis, van Bommel est réapparu pour les qualifs du Mondial 2010. Van Basten a démissionné et Bert van Marwijk est arrivé. L'actuel sélectionneur des Néerlandais n'est autre que le beau-père du milieu hollandais. On comprend pourquoi van Bommel est réapparu en sélection. Et il a bien fait le Munichois. Titulaire indiscutable au sein des Pays-Bas, il enchaîne les bonnes performances en Afrique du Sud. Le plus cadeau qu'il pourrait faire à son beau-père ? Ramener la Coupe du Monde et déguster le trophée autour d'un bon repas de famille.