La semaine dernière, Revenons à nos moutons (mon agence de communication) organisait un événement de “guerilla artistique urbaine” : I Park Art.
Cette idée lancée en Italie par Mattia Paco Rizzi est désormais libre, chacun peut la reproduire dans saville, sous condition de respecter les conditions des creatives commons (en l’occurence : non-lucrativité et citer la paternité).
Il s’agit d’exploiter une “faille juridique” : lorsque l’on paye sa place de parking, rien n’oblige à y garer un véhicule. Pour l’occasion, il s’agissait tout simplement d’y garer de l’art.
Quoi qu’il en soit, cette expérience a permis de montrer :
- qu’on peut se baser sur Facebook pour organiser des choses avec un peu plus de fond qu’un apéro (attention : je n’ai rien contre les apéro géants, je l’ai déjà dit, mais simplement, cela n’est qu’une forme d’action parmi d’autres… et pas celle qui a le plus de fond).
- que les fameuses TAZ (zones d’autonomie temporaires) théorisées par Hakim Bey à la fin des années 90 montent en puissance. En deux mots, il s’agissait de théoriser une forme d’action collective, éphémère, dans l’espace public. Les réseaux sociaux permettent de mobiliser rapidement, sans passer par les institutions, pour organiser ce type d’action.
Et sans doute d’autres choses… cette réappropriation de l’espace public par les citoyens, que ce soit pour un apéro ou pour d’autres actions, m’intéresse vraiment.
Là où les seules occasions d’utilisation de l’espace public étaient encadrées (que ce soit les fêtes organisées par les villes, les manifestations drivées par les syndicats…), il semble désormais possible de reprendre le l’initiative, hors de tout contrôle institutionnel.
Et vous ? ça vous parle ou c’est juste moi qui délire ?
Liens à visiter pour en savoir plus
• le site I Park Art International
• le reportage de France3 sur I Park Art @ Caen
• la galerie d’images sur Facebook