Le gazouillis de l'aube quand le Doré se lève
Et réchauffe de son coeur les fleurs des champs,
La brise printanière qui réveille le rêve
Et ravive l'éclat des rêveurs d'antan,
La peinture bleutée du plafond éternel
Qui regorge d'oiseux beaux et multicolores,
Ou la simple splendeur du monde paternel,
Rien n'atteint la torpeur de mon coeur qui dort.
Il reste dans le noir, à l'abri des regards,
Et dresse devant lui d'effroyables murailles
Rare sont ceux qui passent sous sa côte de maille.
Aveugle volontaire, son monde est un cauchemar,
Il se heurte aux frontières un peu floues de la vie
Chaque coup précipite sa terrible agonie.