Communiqué
Le banc des immigrés
de la préfecture de
Créteil
Quand vous arrivez à la préfecture du Val de Marne, vous traversez tout d’abord un espace vert très agréable, on se croirait à la campagne, en plein centre ville. Si un jour vous avez besoin
d’une carte grise pour une raison quelconque, quand vous arrivez à l’entrée du bâtiment sur votre droite il est indiqué: « carte grise » et « carte de séjour ».
Vous montez quelques escaliers et vous vous trouvez dans une grande salle ou se trouve un grand banc en alu et au bout de celui-ci des sièges alignés où on peut s’assoir. Comme nous sommes en
grand nombre entre les cartes grises et les cartes de séjour, un certain nombre de personnes se retrouvent à attendre debout. Et voilà ce qui est arrivé à une personne qui a souhaité s’assoir au
bout d’une heure debout puisque une place venait de se libérer sur le banc en alu, à peine assise, un policier lui a dit:
-« Ne vous asseyez pas ici, c’est le banc des immigrés.».
Je tiens à préciser que cette personne a bien le profil français. La personne se lève et dit au policier:
- « J’hallucine, c’est le banc des immigrés? »
Le policier rétorque:
- « Oui c’est le banc des immigrés ».
La personne répond:
- « Mais il n’y a rien d’indiqué ».
Le policier:
- « Moi je vous dit que c’est le banc des immigrés et que c’est le règlement ».
La personne:
- « C’est pas possible, ce n’est pas le banc des immigrés là! Si vous voulez faire la différence entre les immigrés et les cartes grises et que c’est votre règlement, prouvez-le
moi ».
Un immigré propose à la personne qui avait mal aux jambes de lui laisser sa place et le policier a rétorqué:
- « Non c’est le banc des immigrés et c’est le règlement ».
Et la personne:
- « C’est pas possible! J’hallucine! »
Le policier avec toute sa puissance a toisé la personne de ses 1,60m, toute menue et l’a invité à venir au poste.
La personne:
- « Pourquoi je vous suivrai? Vous pouvez me le justifier? »
Le policier:
- « Vous allez obtempérer. »
La personne:
- « Et bien puisque vous ne pouvez pas me justifier pourquoi je dois vous suivre au poste, et bien moi, je ne vous suivrai pas ».
Le policier s’est excité:
- « Et bien je vais aller voir mon supérieur ».
La personne:
- « Et bien vous pouvez aller chercher votre supérieur, le Préfet, le Président, je ne partirai pas d’ici tant que je n’aurai pas mon bout de papier, car je suis venue pour un bout de
papier et je sortirai avec mon bout de papier. »
Et la personne a prit à témoins les autres personnes présentent sur place qu’elle n’avait pas eut un comportement l’obligeant à suivre le policier au poste.
Et le policier:
- « Ah oui! Et vous créez une émeute! Je vais en référer de suite à mon supérieur ». Et il est parti.
La personne était choquée de savoir qu’en 2010 à la préfecture on pouvait distinguer une population occasionnée par un banc.
La supérieure de la supérieure à tour de rôle sont venus voir la personne qui toujours sous le choc causé par le banc des immigrés n’a pas cédé, est restée sus ses positions et les citoyens
se trouvant dans la salle ont eut le dernier mot tous en cœur en disant:
- « Cette personne était tranquille, laissez la tranquille ». Les pompiers sont venus et les supérieurs sont partis, le policier aussi, car il y allait avoir là vraiment une émeute.
Qui est raciste? La population ou l’Etat? Que l’Etat réduise l’immigration car il a une motivation ou un prétexte quelconque à le faire, les immigrés d’aujourd’hui n’ont pas besoin et nous non
plus qu’on les différencie et qu’on mette en avant la laïcité.