A la tête du Secrétariat d’État à la Prospective et au Développement de l’économie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet accomplit un travail remarquable dont on ne comprendra l’ampleur que dans quelques années, lorsque la France aura, grâce à ses investissements dans l’économie numérique, accentué son avance technologique grâce à une recherche systématique des applications des technologies de l’information.
Mais a coté de ce travail de ministre, NKM accomplit également un travail de pédagogie à l’égard des élus de notre pays, au travers des Ateliers de l’élu 2.0. Depuis quelques mois, en effet, elle rassemble quelques dizaines d’élus pour leur vanter les mérites des médias sociaux, et leur expliquer le fonctionnement de Twitter, de Facebook, des blogs et de toutes ces joyeusetés que nos représentants ont parfois du mal à intégrer.
Si certains ont parfaitement compris comment ces outils de communication fonctionnent – NKM la première – d’autres n’ont, semble-t-il, assimilé que la fonction ludique, au détriment de la portée politique de leurs actes. C’est le cas de Lionel Tardy ou Yves Favennec, qui s’en servent pour communiquer là où on ne les attend pas.
Personnellement, je ne trouve pas ces comportements très malins, et très dignes de la fonction de député. Twitter ou un blog sont de remarquables outils pour communiquer mieux, plus directement, sans langue de bois. Les détourner pour braquer les projecteurs sur soi et faire le fanfaron devant quelques centaines de followers, cela démontre l’égocentrisme de leurs utilisateurs. Mais après tout, élu 2.0 ou pas, un politique reste un politique, n’est-ce pas?…