Colère et Espoir s'organise dans l'Oise
Habib Abba-Sidick, le président de l'association a présenté une courte introduction qui a permis ensuite à chacun de s'exprimer. Les participants ont tous confirmé leur engagement dans l'association à partir de leur volonté de combattre résolument le capitalisme et de rompre avec ce système, mais aussi de rompre avec l'ensemble des pratiques des partis politiques actuels qui ont choisi la lutte des places contre la lutte des classes.
Ils ont décidé de la rédaction d'un manifeste qui s'adressera au plus grand nombre qui posera les questions de la lutte pratique contre les rapports d'exploitation, d'une société fondée sur l'engagement et la responsabilité de chacun, la mise en valeur des capacités des gens, l'appropriation sociale des ressources naturelles et des moyens de production par la collectivité, la lutte pour remplacer le pouvoir des puissances d'argent par un pouvoir populaire et démocratique. Les participants ont donné des exemples concrets de leur activité pour la promotion des capacités collectives des citoyens comme à Clermont en direction de la jeunesse, où à Creil avec l'activité des élus communistes notamment en faveur du développement économique local.
Ils ont élu à bulletin secret un collège exécutif de 7 membres chargé d'animer les initiatives de Colère et Espoir dans le département et de renforcer l'organisation. Ils ont décidé de déléguer 7 d'entre eux à une rencontre nationale de différents mouvements, associations et individus qui se donnent l'objectif de transformer la société en constuisant de nouveaux rapports économiques et sociaux fondés sur la coopération entre les hommes et les peuples. Cette rencontre aura lieu à Marseille fin août.
Enfin ils ont débattu de l'éventualité de participer aux élections cantonales. Ils ont retenu le principe de présenter des candidats là où cela sera possible afin de populariser l'orientation de Colère et Espoir, de diffuser ses idées et de favoriser les luttes et les rassemblements sur des bases de lutte de classes en rejetant toute les pratiques politiciennes actuelles qui conduisent systématiquement le mouvement populaire et la lutte de la classe ouvrière dans l'impasse. A l'issue de l'Assemblée générale qui a duré près de 3 heures les participants se sont retrouvés autour d'un repas dans une ambiance très fraternelle.