Nazisme et sociétés secrètes (Jean-Claude Frère) I

Par Hiram33

Nazisme et sociétés secrètes (Jean-Claude Frère)

La sainte Vehme

Au XIIè siècle, le Saint-Empire romain germanique traverse une des grandes crises de son histoire. Les empereurs sont menacés dans leur pouvoir par l’action de différentes sectes dont l’ambition est de voir les nations germaniques abandonner le rêve romain et s’en retourner vers des coutumes du sang et du sol, vers les réalités de la race. Au XIIè siècle, les désordres se font particulièrement importants en Westphalie. Pourtant dans l’Empire, on trouve des bandes de malfaiteurs. Ils tuent, ils volent, ils violent, mais il sont toujours à peu près assurés de leur impunité. On trouve également des bandes menées par des hommes aux yeux d’hallucinés. Ils sont dits flagellants car ils s’imposent la torture permanente du fouet ou pseudo-joachimites car ils répètent inlassablement les prophètes du moine calabrais Joachim de Flore. Chez les seigneurs, un christianisme de surface cache souvent chez eux un réel attachement aux traditions du paganisme teutonique. Sur les terres de ces féodaux, les cultes des anciens dieux sont perpétués à ciel ouvert. A la veillée, dans les familles, ce ne sont pas les textes évangéliques que l’on récite mais les vieilles légendes de l’Edda. Une seule justice règne, celle de la force. Elle est appelée le droit du poing. A l’ouest, particulièrement vers la vallée du Rhin, une communauté secrète de justiciers et de tribunaux étranges voit le jour. S’appuyant sur laréalité du droit germanique, tel qu’au VIIIè siècle Charlemagne l’avait défini lorsqu’il donna aux hobereaux le droit de juger leurs serfs, aux princes et aux prélats, sur leurs territoires, ceux de battre monnaie et de faire la guerre, la Vehme devait réactiver toute une part importante de la réalité germanique. Les premières informations précises sur un tribunal de la Sainte Vehme datent de 1360. Leibniz trouve au mot Vehme une origine latine : Fama, c’est-à-dire « loi fondée sur l’opinion commune ». La Vehme exprimait vraiment la révolte du vieil esprit teutonique plus attiré par une poésie du chaos que par la romaine apologie de l’ordre juridique. De nombreux dignitaires de l’ordre des chevaliers teutoniques étaient membres actifs des tribunaux de haute justice vehmique. Plusieurs grands-maîtres de l’ordre teutonique furent aussi des dirigeants de la Sainte Vehme. Officiellement, le but fondamental de la Vehme était de châtier les crimes contre la religion. En fait, les tribunaux vehmiques s’occupèrent davantage des crimes de droit commun, politiques ou de manquement aux secrets des ordres occultes que des crimes perpétrés contre la religion chrétienne. La Sainte Vehme était constituée en société secrète. Les tribunaux, qui tenaient leurs assises en Westphalie, prétendaient avoir sous leur juridiction la totalité des pays de langue et de races allemandes. Les espions de la Vehme étaient partout. Seuls ils étaient capables, par des signes, mots et attouchements, de se connaître. Les grandes assemblées de la Vehme, connues sous le nom de Fehmding, se tenaient à Nord-Kirch et à Dortmund. Les membres principaux de ces réunions recevaient les noms du Seigneur du Siège ou Grand Maître, vénérable franc-seigneur, francs-comtes, francs-juges ou bourreaux. Tous devaient être nés en Westphalie sauf les jurés. Les membres de la Vehme, pour juger ou initier, se réunissaient dans des lieux déserts, forêts, abords des marécages, vallées sauvages. On jurait sur l’épée. Le nombre des serments, qui étaient dits comme un rituel, étaient au nombre de 3,7, 14, 21 : chiffres hautement symboliques que l’on retrouve dans toutes les organisations ésotériques. Tout accusé ne répondant pas aux trois sommations était présumé coupable. Dès lors le jugement se déroulait pas défaut et sans appel. La condamnation à être pendu par le cou à l’arbre le plus proche pouvait être appliquée immédiatement si le condamné en fuite était retrouvé. Après l’exécution, le corps devait être abandonné aux bêtes. La liste des crimes tombant sous la juridiction des cours vehmiques était extrêmement longue. On y trouvait les crimes contre le code d’honneur germanique et la foi, la trahison, le meurtre, le vol, le parjure, la diffamation, le viol, l’abus de pouvoir. La Sainte Vehme était une société secrète à psychologie essentiellement germanique, comme le sera, quelques siècles plus tard, le national-socialisme dans son essence occulte. La même volonté d’une justice brutale, expéditive se fait jour de part et d’autre. L’exécution capitale avait lieu immédiatement après le prononcé du verdict. Les assesseurs se saisissaient du condamné, lui prescrivaient de recommander son âme à dieu et avec la corde de brins de saule le pendaient à la plus grosse branche de l’arbre, sous lequel le tribunal venait de siéger. Un poignard crucifère était enfoncé dans le tronc de l’arbre, ceci pour marquer qu’il s’agissait d’un acte de haute justice vehmique et non d’un vulgaire assassinat. La Sainte Vehme était, pour l’Allemand, dans la nature même des choses et bien peu nombreux furent ceux qui s’élevaient contre ses abus. L’apogée de la société vehmique peut être situé entre 1430 et 1440. Ensuite, les grands maîtres de l’ordre intérieur abusèrent de leurs immenses pouvoirs, devinrent des tyrans et l’institution dégénéra. Le développement du pouvoir monarchique, la Réforme luthérienne, l’emprise grandissante de l’humanisme cosmopolite furent de nature à arrêter peu à peu les activités de la Sainte-Vehme. Elle disparaît vers 1650. Elle renaîtra de ses cendres en 1919 sous la forme de deux organisations extrémistes : le Groupe Consul et l’organisation Rossbach. L’Allemagne traversait une crise grave. Alors quelques hobereaux, des Junkers, des officiers démobilisés se souvinrent de la Sainte-Vehme.

L’ordre des chevaliers teutoniques

Les chevaliers teutoniques furent comme la réalisation du vieux rêve allemand : une société d’hommes réunis par un commun idéal aristocratique. Quand Hitler, aidé par Himmler, songea à la reconstitution d’un ordre germanique au sein du nazisme, ce fut tout d’abord à l’expérience teutonique qu’il se référa. L’éthique, qui fut celle des teutoniques, de la force et de la race, alliée à une justice expéditive, œuvre d’un groupe d’hommes liés par des secrets initiatiques. Voilà les fondements de la morale nationale-socialiste et, vraisemblablement, l’origine de son goût pour les organisations secrètes. L’ordre des chevaliers teutoniques est aussi appelé ordre de Sainte Marie des teutons. Il fut créé en Terre Sainte. Ce fut d’abord un ordre hospitalier en 1190 puis un ordre militaire en 1198 par les princes allemands avec l’accord du pape Innocent III. L’ordre recrutât uniquement parmi la noblesse allemand, exigeant la prononciation de trois vœux monastiques. Ses membres revêtaient sur leur armure une robe blanche à croix noire. L’ordre se développa en Terre Sainte et en Méditerranée. Il intervint en Prusse dans le cadre de la croisade contre les païens et dans celui de la poussée germanique vers l’Est. L’ordre se voua à la conquête de la Prusse. Les païens d’origine slave furent exterminés en 1230. Les teutoniques enlevèrent à la Pologne la Poméralie en 1308. Au cours du XIVè siècle, ils colonisèrent tous les pays conquis et fondèrent 93 villes jusqu’en 1490. Leur objectif était de germaniser les contrées. A côté de la « poussée vers l’Est » surgit une autre idéologie : la tradition de sang et de sol. L’idéal hitlérien de la conquête de l’Est ne sera qu’une réactivation des conquêtes entreprises six et cinq siècles plus tôt par les chevaliers à la croix noire (les teutoniques). L’ordre teutonique fut anéanti par les Polonais et la Ligue Prussienne en 1466. L’ordre ne conserva plus que la Prusse orientale. En 1525, l’ordre des chevaliers teutoniques est sécularisé par le Morgrave Albrecht von Brandeburg, grand-maître depuis 1511 et qui se proclame duc de Prusse. Supprimé par un décret de Napoléon, en 1809, l’ordre se replia à Utrecht où il devint protestant et en Autriche où il reste catholique. En 1973 , il restait encore 88 chevaliers teutoniques. Frederic II de Hohenstaufen était féru d’ésotérisme. Il était adversaire du pape. Il entretenait les meilleurs rapports avec les alchimistes arabes. Il rêvait de la création d’un empire universel fondé sur la création d’un empire universel fondé sur la connaissance initiatique. Il était initié aux secrets de la Kabbale et à l’ésotérisme musulman.  Frederic II croyait au mythe du roi du monde et à l’Agarttha selon J.C. Frère. Le 24 juin 1245, le pape Innocent IV condamna solennellement l’empereur germanique. Le concile de Lyon décida également de délivrer les sujets du Saint Empire de leurs serments d’obéissance à l’empereur. Frederic II, secret inspirateur de l’ordre teutonique mourut en 1250. Wolfram von Eschenbach, poète bavarois (1170-1220) célébra les mystères du Graal pour restituer les plus vieilles légendes germaniques. Il composa une trilogie mystique : Parzival, Willehalm et Titurel. LE temple du Graal était pour lui le lieu de la connaissance suprême, le sanctuaire de la Gnose. J.C. Frère évoque à peine les Illuminés de Bavière car pour lui l’ordre de Weishaupt poursuivait des buts diamétralement opposé à ceux des sociétés ésotériques. Weishaupt recherchait le progrès social et non la magie. Les Illuminés de Bavière se battaient pour l’égalitarisme. Le nom secret de Weishaupt était Spartacus et les communistes allemands ne s’y tromperont pas puisque dès 1917, ils formeront les brigades spartakistes.

Prélude pour l’apocalypse de notre temps

Pour certains, le Kaiser Guillaume II et Hitler, le pangermaniste et le nazi étaient une seule et même réalité. Le maître à penser de l’Allemagne nationaliste et pangermaniste du début du XXè siècle fut Houston Stewart Chamberlain. La foi pangermaniste de cet homme, sa conception de la race « germano-aryenne » préservée de toute souillure sémitique par des mesures racistes définitives. Ses thèses, concernant la fondation d’une nouvelle mystique susceptible de s’opposer aux idées humanitaristes des Juifs et de les vaincre, furent accueillies on ne peut plus favorablement dans les milieux naturalistes du Reich. Chamberlain considérait les Juifs allemands comme des étrangers et voulait les voir expulsés. En 1916, les services de l’Information de l’armée allemande éditèrent à plus de 7 millions d’exemplaires un « catéchisme pangermaniste » constitué de courts extraits des œuvres polémiques de Chamberlain. J.C. Frère suppose que le soldat Hitler est tombé sur le catéchisme. Des sociétés secrètes prônaient l’antisémitisme en Allemagne. Le Messie des Aryens était attendu. Ce n’était pas Guillaume II. Houston Stewart Chamberlain était né à Portsmouth en 1855. Il vécut les trente premières années de sa vie en France, six ans en Suisse et seulement trois ans en Angleterre. Il ne devait s’installer que tardivement en Allemagne. Mystique, protestant, germanophile, musicien raffiné, admirateur de Wagner, il se chercha longtemps avant de devenir pangermaniste. Il écrivit un livre de 1300 pages : le Genèse du XIXè siècle. Ce livre résumait toutes les théories du pangermanisme, assimilait Vacher de Lapouge et adopta Gobineau. Il devint l’ami de Guillaume II. Chamberlain tira son inspiration de la philosophie de Schopenhauer et de l’œuvre de Gobineau. Chamberlain pensait que les Germains étaient les plus purs des « Aryas » et les seuls véritables civilisateurs de la Terre entière. Il voulait que l’Allemagne domine le monde entier et impose sa langue. A ce moment, les Allemands veulent trouver un enseignement secret qui ne soit pas d’origine méditerranéenne. Les théories les plus folles vont soulever d’enthousiasme un public allemand fatigué par le rationalisme et le scientisme du XIXè siècle, et qui ne demande qu’une chose : pouvoir croire en des valeurs transcendants qui dirigent le monde par des influences occultes. C’est l’époque de l’apogée de la Société Théosophique de Blavatsky. C’est le temps où Steiner fonda l’anthroposophie. L’Allemagne, soudain, se gorge d’occultisme et de sociétés initiatiques. Guillaume II voulut réalisa l’idéal pangermaniste mais révéla ses desseins dans ses discours et ses voisins inquiets s’armèrent en conséquence.

Sociétés secrètes et mentalité magique

Pour l’Allemagne vaincue, humiliée, divisée, novembre 1918, c’est l’effondrement non seulement de la puissance germanique, mais aussi celui de toute une psychologie. Ce pays qui devait s’assurer l’hégémonie mondiale, est désormais au ban des nations. On cherche les « coupables », ceux par qui la défaite est venue. L’idée d’une grande machination, d’un « coup de poignard dans le dos » donne de nouveau au peuple la confiance qu’il avait perdue dans son invincibilité. On accuse la franc-maçonnerie universelle, instrument des Juifs, d’être l’instigatrice de la coalition de toutes les nations contre la Sainte Allemagne. Le général Ludendorff fut chef d’état major dès 1914 et participa au putsch de Munich en 1923. Il accusa les Juifs d’avoir provoqué la défaite. Des propagandistes pangermanistes organisèrent la diffusion du faux « Les protocoles des Sages de Sion ». Ce pamphlet était censé être « la philosophie » occulte des Juifs. Ce texte, répandu à plusieurs millions d’exemplaires en Allemagne, sera l’occasion de canaliser tous les mécontentements contre la machination juive internationale. L’antisémitisme larvé du peuple allemand fait soudain irruption au niveau du conscient. C’est au milieu d’une telle névrose collective qu’éclatèrent les troubles politiques de novembre 1918. Le 9 novembre 1918, le meneur socialiste Scheidemann proclama la république. C’était la guerre civile et Guillaume II prit le chemin de l’exil. Le spartakisme devint l’embryon d’un formidable PC allemand. La ligue Spartakiste était menée par August Bebel, Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. Le 6 janvier 1919, la Ligue spartakiste combattit le gouvernement. Les troupes régulières furent écrasées mais le 11 janvier les ligues de droite, les « corps francs » arrêtèrent les spartakistes. Rosa Luxemburg et Liebknecht furent exécutés. La république de Weimar fut gouvernée par le chancelier Ebert. Les sociétés secrètes de droite voulaient restaurer l’autorité traditionnelle du pays et préserver l’hégémonie prussienne. La Sainte Vehme réapparut. Des tribunaux fictifs se constituèrent dans tout le pays. En 1922, Rathenau, ministre des Affaires étrangères fut tué par les balles des terroristes de la Vehme. Les sociétés de mystères païens se multiplièrent. Il y avait l’ordre des Allemands, le Marteau de Wotan, les Chevaliers du Saint Graal, les frères des Nibelungen, l’ordre de la foi allemande… Leurs programmes se ressemblaient : rendre à l’Allemagne foi en son destin, chasser les Juifs et les francs-maçons, rompre avec le christianisme romain, veiller à la pureté de la race. L’impunité des assassins venant de ces groupes était à peu près totale. Les chefs militaires le cautionnaient et les finançaient. Il y eut 354 assassinats de 1919 à 1922 pour des raisons politiques. Les responsables étaient l’organisation Rossbach et le groupe Consul. Leurs groupes d’exécution étaient les associations Oberland et Anloch. Ces deux sociétés étaient initiatiques. Les membres de ces sociétés étaient d’anciens militaires. Le groupe Oberland fondé par Rudolf von Sebottendorf, créateur également du groupe Thulé, fut une pépinière pour le nazisme. Ernst Röhm avait été un des dirigeants d’Oberland.

L’assomption d’un mythe

La révolution avortée de 1918 n’avait mis en lumière aucun grand talent politique. Le communisme avait raté de peu son objectif.  L’économie du pays était au plus bas. LE pays menaçait de s’effondrer. J. C. Frère croit lui aussi à l’ésotérisme nazi, il écrit : les nazis ne purent exploiter cette « décomposition weimarienne » que parce qu’ils s’appuyaient sur un enseignement allemand traditionnel, une mystique évidente et des éléments magiques puisés aux sources des sociétés secrètes ». Frère, comme Bergier et Pauwels, voit dans l’horreur nazie de la « Magie » ?!

Alfred Rosenberg déclare au cours du procès de Nuremberg en 1946 : « Le groupe Thulé ? Mais tout est parti de là. L’enseignement secret que nous avons pu y puiser nus a davantage servi à gagner le pouvoir que des divisions de S.A. et de S.S. Les hommes qui avaient fondé cette association étaient de véritables magiciens ». Frère prétend que quand Hitler rencontra à Munich en 1919, Anton Drexler, président du DAP, il ne savait pas encore qu’il s’était engagé dans une voie ésotérique. Hitler aurait été espion des services de renseignements de l’armée. LE DAP n’était qu’une des façades du groupe Thulé qui se manifestait pas des écrits ou des associations politiques illustrant des thèmes pangermanistes. Frère prétend que quand Hitler transforma le DAP en NSDAP, il ne faisait que suivre les directives du groupe ésotérique. Au sein de Thulé, Haushofer et Dietrich Eckart apportèrent à Hitler ce dont il avait besoin comme enseignement secret. Haushofer faisait partie d’un cercle intérieur du groupe Thulé : la Société du Vril ou Grande Loge Lumineuse (aucun historien sérieux ne corrobore ce fait). Cette société puisait sa source dans l’œuvre peu connue de Louis Jacolliot. Jacolliot avait lu Swedenborg, Jacob Böhme et Louis-Claude de Saint-Martin. Il avait été consul de France à Calcutta. Jacolliot inspira Saint-Yves d’Alveydre et sa synarchie. Rudyard Kipling, Baden Powell, Blavatsky et Drieu La Rochelle. Les thèmes principaux de ces livres sont que les civilisations modernes procèdent d’un noyau primordial traditionnel, le même pour l’Inde, l’Asie occidentale et l’Europe. Les races sémitiques et indo-européennes n’étaient pas diversifiées au départ, c’est la corruption des mœurs qui sépare les Sémites, bientôt dégénérés, des Aryens restés purs (Frère ne semble pas accuser les thèses racistes et pseudo scientifiques de Jacololliot). Jacolliot prétendait qu’une civilisation magique avait existé au nord de l’Europe, elle avait pour nom Thulé et que des initiés supérieurs vivaient dans des cavernes sous la terre, il possédaient une extraordinaire énergie magique, le Vril. Le Vril, c’est l’extraordinaire énergie dont l’homme n’utilise qu’une infime partie dans la vie ordinaire ; il est le centre même de notre divinité possible, la source du surhomme à venir. Jacolliot affirme dans Les Fils de Dieu et les Traditions indo-européennes qu’il avait découvert l’existence du Vril et son culte dans une secte de l’Inde : les Jaïnas.