Nouvel extrait du chapitre que F. de G. m’avait demandé pour l’intégrer à ses Mémoires :
François de Grossouvre, Pierre d'Alançon et l'ambassadeur du Liban en France
Je me rappelle par exemple combien, en pleine crise libanaise, la tension est forte et les responsabilités vitales. En effet, François de GROSSOUVRE, très attaché à ce pays, multiplie les contacts, les voyages, les interventions auprès du Président de la République, apporte nuit et jour sa contribution pour tenter d’assouplir les positions des parties en présence, devant faire appel à autant de capacité de persuasion et de talent diplomatique vis à vis des belligérants que vis à vis de ses interlocuteurs français, notamment du Quai d’Orsay où les lobbies sont très nombreux.Pierre d’Alançon, mars 1993A certains moments, la situation à Beyrouth occulte presque tous les autres dossiers, exigeant un travail de tous les instants. Les enjeux politiques lui paraissent considérables, même si cela est parfois difficile à faire comprendre à des partenaires moins motivés.
A plusieurs reprises, je constate des divergences importantes entre le Ministre des Affaires Etrangères et François de GROSSOUVRE, dont l’approche des problèmes me paraît plus attachée à des valeurs humanistes, même si l’éthique l’emporte sur le pragmatisme. Cela lui est peut-être facilité par le fait qu’il n’a pas en charge la gestion du ministère.