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Rétro: Tomb Raider

Publié le 03 juillet 2010 par Poisseman @Poisseman
Rétro: Tomb Raider
Rétro: Tomb RaiderLa nostalgie du jour concerne tout simplement le jeu qui m'a fait acheter ma première console de salon, ou plutôt choisir entre deux: Tomb Raider. Je l'avais vu tourner en version PC chez un pote et étais très intéressé par ce nouveau style de jeu. Le gameplay, les lieux visités, le charisme de Lara Croft, tout ceci me disait de passer un cap, de sortir des consoles portables et d'investir dans une machine de salon. Le dilemme concernait ladite machine: la Saturn de Sega, marque réputée et de confiance; ou la Playstation de Sony, novice dans le domaine mais prometteuse? Puis vint l'info: Tomb Raider 2 version console sera exclu Playstation! Avec mes deniers, je partis au magasin le plus proche et m'acheta la console et le jeu qui m'attirait tant...
Rétro: Tomb Raider
Ah, Lara, je n'ai jamais eu de souci pour la manier du bout des doigts, elle m'a toujours bien répondu avec ses courses, ses sauts en toutes directions, ses scènes de shoot envers la faune qui ne cessait d'attaquer. Action et exploration, deux mots pour symboliser le renouveau du jeu d'aventure. Et c'est dans des décors variés (Pérou, Grèce, Egypte et Atlantide) que l'on évoluait au fil des niveaux, rythmés par une musique tellement envoûtante. Des passages cultes font bien entendu partie du jeu: l'affrontement avec le T-Rex, le passage des mines sans arme, le Palais de Midas... Action donc avec ses ennemis - quasiment tous animaux - qui se jettent sur Lara, et l'obligation au joueur de les éliminer en tirant tout en effectuant des pirouettes et autres roulades. Exploration aussi pour tous les mécanismes à trouver et actionner, les portes à déverrouiller et franchir avant la fin du chrono, les trésor à découvrir (et tous les obtenir nous donnait les munitions infinies pour la partie suivante) tout en ne se perdant pas dans l'immensité de plus en plus évidente des niveaux. On ne fait pas que diriger Lara, on EST Lara, et notre réflexion est mise à l'épreuve tout autant que notre agilité.
Rétro: Tomb Raider
Aujourd'hui, le jeu serait injouable pour les nouveaux venus du simple fait de sa technique très préhistorique, faite de pixels et autres clippings qui font pleurer nos p'tits yeux. Mais en 1996, ça nous passait par-dessus la tête, on avait de la vraie 3D et on se foutait pas mal du scintillement des décors. Les persos qui parlent sans ouvrir la bouche est de nos jours inenvisageable, mais là encore ce n'était que du détail: il y avait une histoire, des dialogues, et non une succession de niveaux sans queue ni tête. Une vraie aventure avec une héroïne au fort caractère, qui donna lieu à bien des suites ainsi que des imitations... mais rien ne vaut l'original.
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Sauf peut-être son remake, confectionné avec amour et sorti 11 ans plus tard avec le sous-titre Anniversary. Tous les ingrédients d'origine remis au goût du jour: des décors somptueux, une jouabilité remaniée et plus souple (c'est con mais je préférais avant), une mise en scène des cinématiques hollywoodienne... Bref, une version très apprécié, et ce à juste titre.
Rétro: Tomb Raider
Je suis fan de la série, mais ce premier épisode garde un côté mythique (je l'ai terminé 4 fois) et est clairement l'un des chefs-d'oeuvre du jeu vidéo. Sans lui, le jeu d'aventure n'aurait peut-être pas évolué dans ce sens; le bon. Merci Core Design pour l'avoir créé, merci Crystal Dynamics pour l'avoir refait et prolongé l'aventure (j'adore Underworld, véritable retour aux sources). Et merci d'avoir lu cet article.

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