35 coureurs français donc au départ du Tour. Parmi eux, disons-le tout net, il n’y a pas une chance sur 1000 pour que l’un d’entre eux soit sur le podium final.
La génération actuelle est bonne, sans plus, mais elle ne peut engendrer de vainqueurs du Tour. La génération suivante s’annonce meilleure avec Sicard et Le Bon, mais à leur âge Hinault et Fignon avaient déjà fait mieux. Il faut donc s’armer de patience et souscrire à l’affirmation de Cyrille Guimard « On ne connaît pas encore le nom du futur vainqueur français du Tour mais peut-être connaît-on ses parents ».
Dans cette conjoncture, il reste pour les coureurs français une place dans les dix premiers et quelques succès d’étapes.
Alors place à ceux qui doivent « jouer la gagne » dans certaines étapes. Place aux baroudeurs. Place aux Voeckler, Fedrigo, Pineau, Casar (notre photo), Riblon, Dumoulin. J’en oublie fort heureusement. Mais la lutte sera dure. Il faudra se faire une place dans un contexte particulièrement relevé avec cette bagarre frontale Armstrong-Contador dès la première étape en ligne et tous ceux qui entendent tirer avant les autres les marrons du feu.
En ce début de Tour faisons donc profil bas pour les coureurs français. La victoire n’en sera que plus belle.
Jean-Paul