Ils sont plantés comme des cierges sur la berge
Rive tranquille bercée par les sons aquatiques
Leurs feuilles tremblent et nos chemins convergent
Vers la mélancolie le malaise périodique
Peupliers géants me cachent le ciel
La rivière les galets et les saules discrets
Se penchent sur moi inévitable rituel
Et pleurent leurs bras longs dépliés
Les rayons du soleil jouent à cache-cache
L'ombre naît et s'efface lunatique
Du réel si pesant mon âme se détache
Et court vers l'onde art et musique
Bodhi - Juin 2004