Sur Hublots de Philippe Annocque, un texte de Colette soumis aux candidats du brevet. Des mioches insupportables empêchent leur mère de lire sur la plage. Question : " Pensez-vous que cette mère soit civilisée ? " Un candidat répond : " Non, parce qu'au lieu de sortir un ordi ou un iphone elle sort un livre."
Pardonnons la confusion entre civilisation et modernité. De toute façon, des tas de gens qui ne lisent pas sont quand même civilisés. Evitent de roter à table, disent bonjour au monsieur ou à la dame.
Lire, et puis écrire, pour moi, j'ignore de quoi ça relève. Je n'aime pas lire. Je n'aime pas écrire. Nulle passion là-dedans. Mais une nécessité, pas un besoin, une nécessité. Je viens de passer trois semaines sans lire un livre, because fatigue, et j'étais presque inquiet. Après j'ai retrouvé mon Simenon. La maison des sept jeunes filles. Faubourg. Toujours ce style qui me fascine. Et puis j'ai un Mingarelli, L'année du soulèvement. Et puis des parents m'ont offert une introduction à Sénèque par Paul Veyne, du Dominique Sampiero, un essai sur les haïkus, et Capitale de la douleur, et Les petits poèmes en prose. Il y a longtemps que je ne les ai pas relus.
Quant à l'écriture, je dois faire un grand chambardement dans un roman pour le représenter là où il a été bien accueilli mais pas assez.
Tout ça en buvant les bouteilles de vin que des parents ont souhaité m'offrir.
Tenez ! Boire du vin et lire, c'est la même chose.
Bonnes vacances à vous, mes lectrices et mes lecteurs.