Grâce

Lognes. 23h30. L'air est un peu plus respirable dans le jardin. Je suis assis sur la terrasse, le Mac sur les jambes, le verre de Coca pas très loin et la clope au bec.
La ville ne semble pas prête de s'endormir. J'entends de toutes parts des cris et des rires. La nuit s'annonce festive pour certains.
Pascal est plus attentionné depuis deux jours. C'est toujours dans les moments où l'on ne s'attend plus à grand chose que bizarrement tout va mieux. Conclusion : ne pas être dans l'expectative.
La journée de travail a été satisfaisante. C'est plaisant de travailler avec des collègues consciencieux. Mais Virginie ne va pas très bien depuis qu'on nous a annoncé qu'elle risquerait d'être mutée dans un autre service. Je l'ai encore sentie à fleur de peau ce matin.
C'est vraiment dommage...
Nous la soutenons comme nous pouvons.
Dans la lourdeur, il y a toujours un petit instant de répit, comme une soudaine grâce accordée, qui permet de tenir et de continuer...