Cela ne restera pas dans les annales de la publicité. En revanche, ce partenariat entre le meilleur surfeur de l'histoire et L'Oréal est très intéressant. Il montre que le surf dépasse le cadre fortement communautaire de ses adeptes. Qu'il dépasse surtout le cadre sportif.
Le surf n'appartient pas seulement aux surfeurs. Pas besoin d'étudier pendant des heures les règles du sport pour le comprendre. Contrairement à des disciplines telles que le rugby ou le football américain, le surf est compréhensible par tous. Et il est plus accessible : pas besoin d'aller dans un stade et de payer un ticket pour en voir.
De plus, l'image véhiculée par ce sport est indéniablement séduisante pour un annonceur. Le beau surfeur athlétique, bronzé, libre, qui défie la nature, ne laisse pas insensible la gente féminine. Il existe une sorte de culte. Un mythe que cultive le surfeur Kelly Slater. Celui qui est considéré comme le Jordan du surf a contribué au développement de sa notoriété en jouant aux côtés de Pamela Anderson dans "Alerte à Malibu". La ménagère de moins de 50 ans (et même sa mère) connait Slater. Si elle ne l'a pas vu à la télé, elle n'a pas pu le rater dans les magasines people. Il est donc populaire et de ce fait, il a contribué à populariser son sport. Dans ce spot publicitaire, L'Oréal surfe donc sur le glamour du surf(eur) et du roi Slater, associé à Laeticia Casta, pour promouvoir ses produits solaires. La marque prouve que le surf fait certes rêver mais il fait aussi vendre. En somme, même si le film (dans la forme) n'est pas un coup de coeur, c'est une campagne qui a du sens et c'est bien ce que l'on aime.
(Cette exploitation du surf par L'Oréal est un exemple intéressant pour les marques qui hésiteraient à parraîner Jeremy Flores).
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