« Suite à la rétrogradation administrative du Montpellier Volley UC en N1, les joueurs et entraineurs se retrouvent victimes du système administratif du sport de haut niveau, sans contrat, sans emploi et avec des carrières misent en péril et sans aucune protection face à une telle situation ». Voilà ce que l’ont peut lire sur le groupe Facebook ‘’Soutien aux joueurs du MVUC Montpellier Volley Ball ‘’ !
Sous l’impulsion de Vincent Duhagon et de Loïc Le Marrec, les joueurs du club Héraultais comme Franck Lafitte, Guillaume Quesque ou encore Philip Schneider se mobilisent. Il faut dire que depuis jeudi, il ne reste plus à Montpellier qu’un recours auprès du CNOSF pour éviter la relégation administrative en troisième division. De quoi donner de l’espoir à ce groupe… Arrivé de Tours à l’intersaison, Loïc Le Marrec se montre déterminé : « On y croit. Nous, les joueurs, on est prêts à baisser notre salaire de 10% ». Propos confirmé par Franck Lafitte l’ancien Spacer’s : « On est venu ici pour un projet avec l’envie de mouiller le maillot avec un super défi sportif » !
Sur ce point là, il n’y a en effet rien à redire tant le recrutement du club Héraultais faisait saliver tous les supporters de Montpellier. Mais alors que faut-il pour les sauver? 250 000 euros pour que les banques accordent un prêt afin de rembourser le déficit du club. Un donneur, un cautionneur, un repreneur mais qu’importe. Mais il faut faire vite. La baisse de salaire de 10% des joueurs représenterait au total quelques 60 000 euros mais maintenant tous les yeux sont rivés vers Georges Frèche, le Président du Conseil Régional de Languedoc-Roussillon. Lui seul semble pouvoir débloquer la situation par rapport au trou qui vient de subventions en moins. La DNACG estime que le club n’est pas apte à combler ce trou. Des questions financières… Dont les joueurs ne sont que des otages !