Minc : mauvais joueur

Voici à quelques petites choses prêt le billet d’humeur de CB News n°1065 en kiosques lundi. Alain Minc, nous a énervés…

Plaisir et agacement sont les deux sentiments qui surviennent en entendant Alain Minc sur France Info déclarer qu’en choisissant le trio « Bergé/Niel/Pigasse (ou BNP » les journalistes du « Monde étaient allés vers le plus gros chéquier ». Plaisir, car Alain Minc n’en revient toujours pas d’avoir été évincé – par les journalistes - en 2007 de son joujou. Pendant treize ans, l’ « entremetteur du capitalisme parisien » comme l’a dénommé Laurent Mauduit dans son livre « Petits Conseils », a usé du Monde pour faire des affaires et a fait entrer au capital tous ses amis endettant, du même coup, le groupe de manière considérable.
Minc était même surnommé alors par des membres éminents du journal le « médicament-poison ». C’est-à-dire celui qui amenait du cash mais qui tuait le groupe Le Monde à petit feu. Agacement aussi car il serait bon de faire remarquer à ce mauvais joueur que l’offre –qu’il conseillait - concurrente à « BNP »  n’était pas vraiment emmenée par des « pauvres » puisque le fonds d’investissement américain qui va contrôler prochainement Prisa est l’un des plus importants aujourd’hui et qu’Orange n’est pas à proprement parler une entreprise dans le besoin… Mais lui rappeler cela est déjà lui faire trop d’honneur et nous fait entrer dans son jeu de mauvais perdant.
Par ses intrigues et le mauvais souvenir qu’il a laissé boulevard Blanqui, Alain Minc a, à lui seul, plombé la candidature Perdriel/Orange/Prisa. Pis, il a  joué le rôle de l’enfant capricieux qui veut de nouveau pousser ses pions, en l’occurrence Prisa, pour retrouver une influence perdue… Mauvais joueur, certainement. Parasite, assurément.
David Medioni