A l’occasion du débat sur le financement de la retraite, voici les hausses de prélèvements annoncées en matière de revenus du capital. Tout d’abord, le prélèvement libératoire sur les intérêts et dividendes passerait de 18 à 19 %. Cela est censé toucher les riches puisque seuls les contribuables taxés dans les tranches de 30 et 40 % ont intérêt d’opter pour ce prélèvement. Ensuite, le prélèvement forfaitaire sur plus-value de cessions immobilières passe de 16 à 17 %, tandis que celui sur cessions de valeurs mobilières passe de 18 à 19 %. Les plus-values mobilières deviennent même imposables dès le premier euro de cession, pénalisant ainsi les petits épargnants qui effectuent moins de 25 000 € de cessions annuelles, seuil d’exonération applicable jusqu’alors. Disparaîtrait également le crédit d’impôt sur les dividendes, dont le montant de 115 ou 230 € était là encore avant tout apprécié par les petits épargnants. Le texte proposé ne fait pas référence à l’assurance vie qui bénéficie de taux particuliers de prélèvement. Il n’évoque pas non plus un possible relèvement du taux général des prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine (12,1 % à ce jour). Cela viendra sans doute en cours de débats parlementaires…