Le verdict est tombé, souverain, implacable et sans appel : deux ans de suspension de la fonction publique. Comme quoi ça rigole pas dans les chaumières girondines quand on balance ses petits camarades sous prétexte de faire marrer le populo avec les us et coutumes en vigueur chez nos zélés, dévoués et irremplaçables fonctionnaires.
Circonstances aggravantes, il est paru accompagné d’un bandeau qui en rajoute une couche : Comment faire les 35 heures… en un mois.
On se doute du contenu : ça fourmille d’anecdotes qui montrent toutes que la bande de blaireaux qui sévit dans ce genre d’instances n’en fout non seulement pas une rame mais ne perd jamais une occasion de claquer les deniers publics en inutilités coûteuses.
Ca valait bien d’en prendre pour deux ans d’interdiction de séjour dans l’administration publique et, si elle s’en tire à si bon compte, c’est uniquement parce que personne n’a pu démontrer qu’elle aurait éventuellement bénéficié des largesses de madame Bettencourt.
Reste aussi que cette affaire démontre une nouvelle fois que les socialos ne sont pas seulement incompétents et cossards, mais qu’ils sont aussi très cons.
En punissant la jeune Zoé ils sont parvenus à assurer à son bouquin une promotion dont son éditeur n’osait même pas rêver. Cerise sur le gâteau médiatique : plus personne ou presque ne pourra désormais ignorer à quoi sert l’argent des contribuables régionaux.
Moralité : si vous cherchez un petit job pénard pour écrire un bouquin ou classer votre collection de timbres, envoyez dare-dare votre CV au Conseil Régional de gôche le plus proche de votre domicile.
Evitez toutefois de vous recommander de « Restons Correct ! », il semble en effet que ces corniauds n’aient qu’un sens de l’humour très limité…