Le président de Ferrari, Luca di Montezemolo, est revenu sur le déroulement du
Grand Prix d'Europe. Et l'italien, qui fait écho aux propos de Stefano Domenicali et de Fernando Alonso, ne mâche pas ses mots. Le transalpin ne tance pas son écurie malgré le piètre
résultat final - 8è place pour Alonso, 11è pour Massa - car il sait que ses monoplaces étaient tout simplement au mauvais endroit au mauvais moment lors de l'intervention de la voiture de
sécurité.
Di Montezemolo pointe notamment du doigt le comportement de Lewis Hamilton, qui a dépassé la voiture de sécurité. Le britannique a été sanctionné mais la pénalité reçue (un drive-through) ne
lui a fait perdre qu'une infime partie du temps gagné en fautant... Une situation qui ne plait pas du tout à l'ex-président de la FOTA, l'association des équipes de F1. « Le résultat de la
course était déformé de la réalité. » déclare di Montezemolo dans un communiqué. « Ferrari qui s'est montrée compétitive durant tout le week-end du Grand Prix d'Europe a payé un
prix trop élevé pour avoir respecté les règles. Pendant ce temps, ceux qui ne les respectaient pas ont été pénalisés par les commissaires de course d'une façon moins sévère que les
dommages subis par ceux qui les ont respectées. C'est un évènement très sérieux et inacceptable qui génère un dangereux précédent, mettant une ombre au dessus de la crédibilité de la F1.
»
« Nous sommes cependant certains que la FIA analysera complètement les faits et prendra les décisions qui s'imposent. Ferrari regardera cela avec intérêt. » a-t-il ajouté. En effet, si
le résultat de la course ne sera pas revu, ce point de la réglementation devrait être au programme du prochain Conseil Mondial du Sport Auto.