Assistance plutôt clairsemée à la Maison des Métallos ce vendredi 11 juin pour la journée de débats de la Conférence permanente et citoyenne pour la culture et la connaissance en Ile-de-France.
Echanges plutôt intéressants et équilibre maintenu entre motifs de découragement devant l'offensive inouïe du gouvernement en place (et les ambiguïtés de son opposition) et enthousiasme dans la mobilisation.
On cherche toutefois la pierre philosophale permettant de sortir des arguments éculés et des slogans dépassés. Se trouve-t-elle du côté des analyses de Jean-Michel Lucas (citées à la tribune par Claude Lechat de l'ASDAC) et de l'Agenda 21 pour la culture.
Et/ou autour de l'héritage cultivé parla Bataille de l'imaginaire?
Ou encore d'une intelligente articulation entre ces pistes de réflexion.
Un mini débat s'est instauré autour des idées portées par l'Agenda 21 et les textes internationaux sur la diversité ou les droits culturels et le « blocage » que constituerait notre héritage républicain résistant à l'adoption de ces nouveaux principes universels.
Cette question n'est pas nouvelle; elle n'est pas non plus dépassée et le débat qu'elle institue est fondamental.
Et la CRACC constitue un lieu privilégié pour la mettre en dialogue qui réunit citoyens et professionnels : enseignants, chercheurs, artistes et autres acteurs culturels...
A condition que s'ouvrent les champs clos et prés carrés et que les uns puissent interroger les pratiques des autres pour s'en enrichir ou les infléchir. Il est, urgent, par exemple de rejoindre les combats des acteurs de l'école, de ne pas laisser isolés ceux qui font vivre, envers et contre le travail de sape des machines à décerveler et à entretenir la servitude volontaire, le premier espace public de la transmission culturelle et de la formation.
A suivre donc...
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