La stature physique au travers des temps a toujours stimulé de drôles de comportements.
Et quand je dis drôle, je ne pense pas nécessairement "comique".
Pour ma part je sais que je suis bien souvent déçu par les grands ou les grandes. En premier lieu, comme bien des gens, je suis toujours impressionné visuellement par une taille considérable. Inconsciemment, on dirait que je m'attends à ce que l'individu qui est surdimensionné, soit aussi, superpuissant. C'est-à-dire, vif d'esprit, fort, drôle, avenant, plein d'entrain, allumé comme la chandelle que son corps semble vouloir incarner, la star du moment car il est la colonne maitresse aperçue à des milles, un leader dans peu importe la situation dans laquelle on se trouve parce que, hey, le mec il nous dépasse tous d'une tête! Mes attentes envers cette personne sont...grandes.
Ce qui est foncièrement injuste.
J'insère de la personalité imaginaire personnelle dans un physique tout ce qu'il y a de plus vrai. Bien souvent, les (très) grands ont au contraire une personalité plus discrète. Complexée d'avoir été regardée comme une bête de cirque toute leur vie, s'être fait comparer à la girafe par tout le monde, il en ont adopté la personalité qui va se cacher sous un arbre à l'ombre par jour de soleil.
Chez les gens de petite taille toutefois je vois un autre signe disctinctif.
"Le Petit Napoléonisme"
Comme Napoléon Bonaparte qui faisait 5 pieds deux et qui a acquis une notoriété aujourd'hui universelle pour son régime autoritaire, et pour ses incessantes campagnes (voulues ou non) coûteuses en vies humaines, les gens de petite taille sont souvent des gens ayant développés de forts caractères.
Vous avez remarqué que les gros chiens ne jappent pas autant que les chiens de la taille d'un chat?
C'est connu, pour se faire entendre les gens de petite taille doivent "japper" plus fort. Chez les animaux comme chez les humains. Ils doivent aussi porbablement se battre un peu plus fort afin de faire leur place dans les sports et la société en général parce que, quelque fois ils ne sont pas pris au sérieux. Si les grands ont toujours été représentés comme des héros mythiques-on dit même de quelqu'un qu'on considère comme un demi-dieu qu'il est un "géant"-les nains ont presque toujours été associés à l'humour.
George Washinton faisait 6 pieds 3, Neville Chamberlain 6 pieds 2, Charles De Gaulle faisait 6 pieds trois. Si il fût un temps où les grands prenaient le plancher davantage, les petits sont maintenantau menu.
Régis Labeaume n'est pas un homme de grande taille. Il est l'incarnation faite homme du caniche qui jappe sans arrêt contre tous les mollets qui passent à la hauteur de sa gueule. Bien entendu des barbettes de ce genre finissent toujours par mordre le mauvais mollet de temps à autre. Comme la fois où il a maladroitement craché sur la journaliste Isabelle Porter alors que les propos étaient ailleurs.
Vladimir Poutin fait 5'5. Silvio Berlusconi aussi mais ce trognon porte des souliers qui lui donnent 3 à 4 pouces de plus.
Kim Jong-Ill à 5 pieds 3 est la honte de tous les gens de petite taille. Le dirigeant de la Corée du Nord depuis 1994 fait peur avec son programme nucléaire clandestin.
Sarko le chiot est si complexé par sa taille qu'il fait choisir à l'avance par son entourage des employés plus petits que ses 5 pieds 5 quand il va visiter des usines. Les gens l'ont remarqué car la plupart du temps les employés vus à la télé avec le premier ministre n'ont rien à voir ensemble, souvent ils ne se connaissent même pas ou sont soudainement habillé différement alors qu'à l'habitude ils sont dans l'entrepôt.
Chez les gens de petite taille on parle du complexe de Napoléon. Les personnes de plus petite taille que la moyenne déploient davantage d'agressivité que les personnes plus grandes, ceci afin de convaincre les autres qu'ils sont aussi capables qu'eux. Quelque fois à tort.
Sarkozy est souvent dans le champs gauche à ce niveau. Lors de l'un de ses premiers bains de foule une fois élu, au salon de l'agriculture en France, il a insulté un homme qui ne voulait pas se faire toucher par lui.
C'étais de bonne guerre, dans la vie publique il y a des gens qui t'aiment et d'autres qui te détestent. Et Sarkozy était forcément peu familier avec les rouages et les caméras qui gobent tout.
Mais le risible personnage a récidivé.
Et cette semaine il a sérieusement dérapé.
Un chômeur de 21 ans vient d'être condamné à 35 heures de travaux d'intérêt général à la suite d'un incident survenu la semaine dernière lors d'une visite-surprise du chef d'État à la Courneuve, en banlieue parisienne. Le jeune homme, qui n'apprécie pas l'action politique du leader français, a reconnu devant le tribunal avoir crié: «Va te faire enculer, connard. Ici, t'es chez moi.»
Ces mots ont entraîné une intervention musclée des policiers, qui se sont mis à trois pour le clouer au sol avec une prise d'étranglement.
Devant le tribunal, l'accusé, blessé au visage, a évoqué les excès langagiers du président pour tenter de se défendre: «Je voulais dire que j'étais pas d'accord avec lui. Je l'ai fait avec mon langage. Lui, il dit bien «sale con»...» a dit le jeune homme, qui a refusé de s'excuser pour ses paroles.
Il faut donc conclure que comme le disait Richard Nixon, si le président le fait c'est que c'est correct. Mais pas le citoyen.
Si le ridicule tuait, le petit Nicolas serais sous terre depuis longtemps.
Un vrai nabot à bien des niveaux, le Sarko.