Les migraines

Publié le 02 juillet 2010 par Do22

Voici Yasmina qui a découvert, au cours de nos rencontres et de son investigation, la raison de ses maux de tête frôlant la migraine mensuelle. Son symptôme ressemblait à ce que vivaient sa mère et sa sœur aînée à la maison. Yasmina, étant la cadette, avait vite assimilé le catalogue de sa famille féminine que le stress résulte en un mal de tête.

Après un moment d'introspection, de prise de conscience de la fréquence de ses maux de tête, nous avons constaté que la couleur de son SPM passait surtout par ce bon mal de tête. Tout comme sa mère et sa sœur, elle avait copié un comportement rassurant et avait une migraine à presque chaque début de menstruation. Cette migraine était le résultat d'une émotion ou d'un sentiment qui se dirigeait vers la tête.

Ce qui est intéressant ici, c'est que dès qu'elle a appris à reconnaître le phénomène, elle a pris conscience du processus par lequel elle se donnait une migraine. Yasmina s'est éduquée à calmer les moments provoquant un stress quelconque, que ce soit au travail ou à la maison, afin d'aboutir à une maîtrise émotive et physique qui la laisse en paix et sans migraine. Elle réussit, après une prise de conscience, à enrayer ce malaise ou symptôme qui l'informait qu'elle avait omis de s'écouter ou de se respecter.

Lorsque nous ne comprenons pas la perpétuation défensive ou que nous ne relions pas les symptômes aux réalités émotives vécues, notre corps réagit en malaises de toutes sortes.
Rêves incompris

Les rêves, selon Jung, sont une réaction naturelle régularisante du système psychique pointant vers un potentiel de santé améliorée et pas seulement une explication des crises passées. Pour ainsi dire, un rêve peut devenir un symptôme ou un appel à la prise de conscience que quelque chose est à corriger, comme il peut tout autant représenter une preuve d'évolution dans la psyché d'une personne.

Tout comme le cauchemar incessant qui revient hanter les nuits, jour après jour et semaine après semaine, je considère le SPM comme une autre forme de rêve endormi.

Peut-être que l'avenir nous fournira des études ou des prises de conscience plus approfondies quant au fonctionnement invisible des mythes qui font partie inhérente de notre syndrome prémens¬truel. Il m'est apparu que, malgré certaines ressemblances, il y avait quand même un fort degré de complexité, unique à chacune, que nous devons découvrir.

D’ici les découvertes «galactisantes» du futur, occupons-nous à nous réveiller dans le présent; c’est encore notre meilleure mission du moment.

A la prochaine!

Chaleureusement,

Pauline Houle
Thérapeute &  Auteure
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