Cependant, un accord assez inattendu vient d’être dévoilé par le New York Times, et qui lierait la firme californienne à l’American Booksellers Association. Des discussions ouvertes et des négociations qui viseraient à mettre à disposition un outil de vente pour les 1400 membres de l’ABA, qui pourraient ainsi vendre les ouvrages numériques dont Google dispose.
Tous, même les plus petits libraires indépendants profiteraient de la boutique de Google, une idée qui ne manque pas d’intérêt, et semble au contraire aller complètement dans le sens de ce que Google souhaite mettre en place. Il semble en effet improbable que la firme sape les fondements de sources de revenus supplémentaires, en l’occurrence quelques centaines de boutiques qui se feront les revendeurs des ouvrages Google.
Pour peu que la société propose un accord mettant en place pour quelques dollars une boutique clef en main aux libraires, ces derniers n’auraient plus qu’à recevoir les clients… Si un tel accord aboutit, les librairies reprendraient également la main, en partie, sur les ventes d’ebooks, chose qui aujourd’hui reste parmi les grandes angoisses.
Après, tout, en sa qualité de futur grossiste, Google va jouer un rôle similaire à celui de bon nombre de diffuseurs distributeurs, en proposant à qui veut de revendre ses livres numériques. Le principe serait alors de prélever un pourcentage sur les ventes, comme c’est l’habitude sur la toile. Les conditions n’ont pas encore été dévoilées, aussi tout cela n’est que pure spéculation.
En revanche, ce qui ne l’est pas, c’est que l’arrivée de Google avec sa boutique sur le marché, les conditions financières dans lesquelles les libraires s’engageront avec la firme pourraient faire l’objet de pas mal de négociations.
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Rédigé par Clément S.
Source : Actualitté