Mon jean préféré, que je traîne depuis 2 ans déjà, a décidé de se la jouer Kurt Cobain, et le résultat pitoyable c'est qu'il a choisi de s'effilocher juste au niveau interdit, si vous voyez ce que je veux dire... Mais ce n'est qu'un détail face au deuxième drame qui a sévi depuis que je suis arrivé à Buenos Aires...
J'aime porter des talons, contrairement à ce que certains faux-amis peuvent pensé... Mais à Buenos Aires, c'est une chose presque impossible. Je vénère les girafes qui arrivent à traverser une avenue entière et passer la journée en talons dans cette ville. Ici, on dirait que ceux qui s'occupent des voies publiques s'essaient au patchwork urbain... et donc me voilà, telle une poule unijambiste, en train de braver les trottoirs irréguliers de la mégalopole.
Alors, j'ai mis un peu au placard mes escarpins et je flippe rien qu'à l'idée de finir par ne plus savoir marcher sur mon petit piédestal et de finir par m'habiller comme une adolescente attardée par peur de m'écraser la tête sur les pavés.