Comme si le temps était suspendu
Les secondes cessent de s égrener
Les coleres deviennent causes perdues
Et la plenitude peut enfin s installer
Je regarde les vagues lecher les rochers
Le vent souffle sa rage sur ma peau
Je laisse choir mes paupieres fatiguées
Et la plenitude rend ce monde beau
Les nuages defilent dans le ciel gris
Le tonnerre dechire le silence pesant
Bientôt va apparaître la pluie
Et le plénitude s eloignera doucement
J ouvre delicatement un oeil, le droit
Le gauche, lui, refuse de se mettre a nu
Je regarde tout autour de moi
Et la plenitude ne m envahit plus
Soudainement tout redevient banal
Je quitte ma falaise et je repars ici bas
La vraie vie reprend son cours normal
Et la plenitude efface doucement ses pas