Il y a des soirs flasques et morbides
Quand les femmes emportent avec elles
Leurs rires sordides
Habillées de satin noir, elles dansent à merveille
Mais le coeur n'y est plus
Ce n'est que chair drapée de tissu
L'alcool est fort au bout de la lippe chauffée
L'ivresse est en retard
Elle ne viendra pas
La chair a besoin d'ivresse
Ce soir, elles se sont mises d'accord
Et seul, en marge de leurs ébats
Je m'en vais, le coeur serré
Bodhi - Fev 2000