L'affaire "Woerth-Bettencourt" remet en lumière l'existence de ces "micro-partis" qui permettent aux généreux mécènes de contouner la loi de financement des partis politiques qui leur impose des dons privés inférieurs à 7500 euros par parti.
C'est pourquoi beaucoup de ministres ou anciens ministres possèdent leur propre parti. Libre ensuite à tous ces "micro-partis" de reverser leur excédent à un parti plus important; pour sa campagne 2007, Nicolas Sarkozy avait ainsi pu récolter plus de 9 millions d'euros de dons de personnes physiques (contre 743 000 euros pour Ségolène Royal).
Source : l'express.fr