Ça y est, l’été semble décidé à s’installer pour de bon en France, et les températures s’en ressentent. Si les soirées en terrasses et pouvoir enfin se débarrasser de ses pulls et parapluies sont un avantage certain, il ne faut pas oublier que c’est aussi l’époque des pics d’ozone, dus pour une bonne partie au trafic routier, et qu’en conséquence il faut réfléchir aux solutions pour les éviter. Le covoiturage est l’occasion de changer ses habitudes, d’éviter d’aggraver la qualité de l’air pendant les journées d’été et d’optimiser ses trajets.
Les pics d’ozones apparaissent quand 3 conditions sont réunies :
- Une circulation automobile intense, ce qui est le cas de toute façon de nombreuses villes, en y ajoutant les grandes migrations automobiles de l’été qui ont commencé
- Un temps ensoleillé, ce qui est le cas actuellement
- Une faible circulation atmosphérique, lorsque le vent est faible ou nul et que les masses d’air ne se déplacent plus
Les conséquences sur la santé sont importantes, avec des irritations des yeux, des muqueuses et des voies respiratoires supérieures (sensation d’être « sec »), augmentation de l’asthme. Les autorités ont mis en place des dispositifs d’information à la population à la population à partir de 180 microgrammes d’ozone par mètre cube, puis d’alerte à 240 microgrammes. A partir de 8h d’exposition à 120 microgrammes, les effets sur la santé sont avérés. Récemment, des alertes ont été lancées un peu partout sur le territoire, notamment dans le sud et l’est. La recommandation principale est de réduire les vitesses de 20km/h, de privilégier le covoiturage et les transports en commun (qui sont, une fois de plus, complémentaires et non pas concurrents). Les vitesses maximales autorisées ont aussi été abaissées de 30km/h à certains endroits (Le Figaro).
En ce sens, le covoiturage est une solution efficace pour lutter contre ces pics d’ozone. Rappelez vous notre test grandeur nature. Sur un trajet de 30km covoituré à 3 plutôt qu’effectué seul. Une voiture rejette environ 160 g de CO2 par km parcouru. Sur cette distance, et pour 220 jours de travail, une voiture émet donc chaque année dans l’atmosphère 30 X 2 X 220 X 0.16 = 2 112 kg de CO2. Pratiquer le covoiturage dans ces conditions permet donc « d’économiser » 4 224 kg de CO2 soit plus de 4 tonnes.
Le covoiturage est donc une solution pratique pour réduire ces pics d’ozone !