Les prix suivants ont été remis dans les salons de la mairie de Bordeaux par Josy Reiffers, président de la Maison de l’emploi de Bordeaux ; Xavier Roland-Billecart, directeur régional de la Caisse des dépôts ; Jean-Paul Calès, élu à la CCI de Bordeaux ; Wanda Laurent, conseillère municipale en charge de la création d’entreprise à la mairie de Bordeaux ; Philippe Wagner, directeur associé de KPMG et Christiane Demeaux, directrice du Pôle emploi Gironde.
Riadh Lafhaj / House Halal Pizza
Après plusieurs années passées à l’étranger à travailler dans le tourisme, Riadh Lafhaj rentre en France où il se met en recherche d’un emploi. Sans diplôme, ses démarches demeurent vaines. Lors d’un séjour parisien, il découvre l’existence de pizzerias halal et remarque, de retour à Bordeaux, que ce type de restauration n’y existe pas. Riadh Lafhaj contacte des organismes de financement, dont l’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Economique), et se lance dans l’aventure : en octobre 2009, il crée House Halal Pizza, cours de l’Argonne. 8 mois plus tard, le succès est au rendez-vous.
Gains : 4 000 € co-financés par la Caisse des dépôts et la Maison de l’emploi, une formation offerte par la CCI de Bordeaux, un an d’adhésion à JEA (Jeunes Entrepreneurs d’Aquitaine).
● Dauphine catégorie « quartiers et diversités »
Nouhra Boulsennane / Cyber Quartier Libre
En créant un cyber café dans le quartier des Aubiers qui l’a vu grandir et où elle vit toujours, Nouhra Boulsennane a souhaité fournir des services jusqu’alors inexistants à une population qu’elle connaît bien : cabines pour appels nationaux et internationaux, internet, photocopies, envoi de fax, etc. Son ancrage local et son bilinguisme sont des atouts, les habitants n’hésitant pas à la solliciter pour la rédaction de documents.
Jean-Michel Mondory / Hoa Zen
Pratiquant les arts martiaux depuis 1970, Jean-Michel Mondory a passé 3 ans au Vietnam, il en a gardé l’amour de l’Asie et de ses habitants. De retour en France, il rencontre des difficultés pour retrouver un poste salarié, à 47 ans, en dépit de son expérience et de sa formation. Bénéficiaire de l’ASS (Allocation de solidarité spécifique), cet habitant du quartier Grand Parc se reconvertit et lance en septembre 2009 Hoa Zen. Objectif : créer son propre emploi tout en respectant le principe d’un commerce solidaire. Proposant des tenues arts martiaux et détente, Hoa Zen fait fabriquer toute sa gamme vestimentaire dans les ateliers de Fair Fashion Vietnam qui réinsère de jeunes vietnamiennes victimes du trafic sexuel. Jean-Michel Mondory compte poursuivre son développement et embaucher un salarié.
Gains : 4 000 € financés par la Maison de l’emploi, une formation offerte par la CCI de Bordeaux, un an d’adhésion à REPER (Réunis pour Entreprendre dans le Respect).www.hoazen.com
● Dauphine catégorie « seconde chance »
Edwige Henni-Cobra / Lilo Malice
Situé rue de Bègles, Lilo Malice est un dépôt-vente de puériculture (vêtements, accessoires) proposant également une activité de création personnalisée : doudous, bavoirs, attache-sucettes, etc. Il a été fondé par Edwige Henni-Cobra, suite à un congé parental et des difficultés à trouver un emploi salarié. Après des débuts prometteurs, l’entrepreneuse compte poursuivre sa croissance grâce au soin qu’elle apporte à son fichier client.Vanessa Vanquickelberghe / Vanessa & Vénus
Vanessa Vanquickelberghe a la passion du textile et de la création. Ajoutez à cela l’envie de devenir son propre patron et vous obtenez Vanessa & Vénus, entreprise de prêt-à-porter pour femmes. Particularités de l’activité ? Une fabrication 100 % française, des vêtements en série limitée et une vente à domicile, au plus près des attentes des clientes. Consciente d’être sur un secteur ultra-concurrentiel, la créatrice de Bordeaux-Sud mise sur la qualité et une communication ciblée : défilés, show-rooms, soirées, etc. Résultat, les clientes sont séduites par ses produits authentiques. Prochaine étape : l’embauche de commerciaux pour assurer le développement de l’entreprise, grâce notamment à la nouvelle collection, récemment créée. Une reconversion réussie donc : auparavant, elle travaillait comme gestionnaire de magasins dans le discount alimentaire.
Gains : 1 000 € financés par la Fondation KPMG, un an d’expertise-comptable par KPMG.http://vanessavenus.free.fr/
● Dauphine « coup de cœur »
Marianne Mauri-Oblanca / Viva Las Vegans
Situé rue Saint-James, Viva Las Vegans est un fast-food végétarien qui se démarque des autres établissements de restauration rapide grâce à un concept global de développement durable. Tout, jusque dans les moindres détails, y est pensé dans le respect de l’environnement : cuisine faite maison à partir de produits locaux et bios, emballages biodégradables ou recyclables, mobilier revalorisé, tracts en papier recyclé, etc. Demandeuse d’emploi, Marianne Mauri-Oblanca a fait mûrir son projet au sein de la nouvelle couveuse d’entreprise Anabase.
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