Les feuilles de l’arbre
Sur l’arbre le feuillage
S’agite doucement.
Tout jaune se courbant,
Flétri est son pelage.
Un oiseau sans tapage,
Sur l’arbre va et vient.
Le feuillage devient
L’espace de sa cage.
Mon âme la voici,
Et qui de branche en branche,
Déambule et s’épanche,
Muette comme lui.
M’envoler je ne puis.
Le rameau se balance.
Le silence s’avance,
Fragile et indécis.
(Attila Jozsef)