Alors que le cinquième numéro du « Coup de grâce » est livré dans nos boites aux lettres, Guillaume Tanhia l'inspirateur et barreur en chef de la revue lance un avis de tempête enattirant notre attention sur la fragilité financière de sa revue. Pourtant dans un édito plutôt vitaminé, l'ami Guillaume nous la joue héroïque en dénonçant l'Etat qui se désengage et,grand classique des élites, l'invasion du divertissement et du spectaculaire qui tient lieu depolitique culturelle de la part des édiles. Bref, il y a encore de la vie du côté du « Coup de grâce » et ce n'est pas moi qui songe à m'en plaindre. Préparation, du côté de Bron, de la biennale de la danse, interview de Bill T. Jones, c'est tout de même en s'interrogeant sur l'avenir des politiques culturelles que ce « Coup de grâce » estival monte au créneau non sans avoir donné la parole à un DRAC qui, ce qui est bien normal, s'autorise à faire le service après vente de l'Etat. Comme c'est désormais la tradition,au travers sa découpe, le magazine culturel lyonnais ne craint pas la dispersion avec des articles sur le Quatuor Debussy, un beau zoom sur le travail de Denis Serre et le plasticien Pierre David qui s'aventure dans un retour étonnant vers la commande. A fourrer dans le sac de plage ou la valise il est important d'acheter ce numéro ne serait-ce que pour soutenir une aventure journalistique qui ne mérite pas de rester en rade. Comme vous n'aurez plus un rond à votre retour de vacances et que le gouvernement nous prépare à affronter le pire pour septembre, abonnez-vous dès maintenant au « Coup de grâce ». Pour se quitter sur une bonne note c'est ce matin vers 11 heures qu'à l'Institut Lumière, Thierry Frémeaux présente la 2ème…