Là aussi, la tendance aux larges et beaux visuels est respectée ! En quelques secondes sur la page d’accueil, vous comprendrez donc que l’Aude, c’est Carcassonne, les Châteaux Cathares, la Méditerranée, un peu de Pyrénées, du vin dans les Corbières et du cassoulet pour les gourmands, voilà pour la présentation d’ensemble ! Voir le site Aude Tourisme
Quatre rubriques colorées vont permettront d’approfondir un peu : “Laissez-vous séduire” (pour en savoir un peu plus sur l’histoire, les différents pays de l’Aude, …), “Où dormir” (c’est suffisamment clair), “Savourer” (les restaurants, produits locaux), et enfin “A voir, à faire”. C’est classique, basique, mais cela fonctionne bien.
Les sous-rubriques sont affichées sur la page d’accueil, permettant d’aller directement à celle qui vous intéresse. Cela ne sera malheureusement plus le cas par la suite, hormis dans une même rubrique, pour passer d’une sous-rubrique à l’autre, il vous faudra soit passer par la page d’accueil de chaque rubrique, occasionnant un clic supplémentaire, soit vous repasser par la page d’accueil, ou utiliser la reprise du menu complet en pied de page (là aussi, la mode du grand footer est respectée).
Sur chacune des pages, à côté du menu, on retrouve une carte interactive, mais les données étant géographiques étant en cours d’indexation, on m’a invité à revenir ultérieurement. J’imagine, vu le reste du site, qu’il s’agit de l’utilisation d’une Google Map, à confirmer en commentaire. On retrouve également deux éléments présents en accroche sur la page d’accueil, l’actualité et les bons plans.
L’ensemble des prestations est présenté de façon homogène : sous forme de liste comprenant les informations de base, un visuel, avec la possibilité de filtres multicritères, et un affichage sur une google map. En cliquant sur “En savoir plus”, vous aurez accès à l’intégralité des informations, qui confirme qu’il y a bel et bien une base de données derrière tout cela. Ne reste plus qu‘à ajouter la couche marketing pour que le contenu soit à la hauteur du contenant.
Sur la droite, on retrouve également des brochures en téléchargement, la possibilité de s’inscrire à une newsletter. Dans la mesure où l’on ne demande pas de suite l’adresse email, j’ai pensé que l’on aurait accès à des archives, des informations sur le contenu…mais non, ce n’est qu’un clic inutile, on ne vous demande QUE votre adresse mail. Autant mettre le champ mail directement sous Newsletter en ce cas. La rubrique Goodies, elle, se limite pour l’instant à la fourniture de fond d‘écran.
Le bouton “Contribuez”, un peu caché (d’autant plus sous Firefox où il y a un souci d’affichae, comme pour l’entrée “Bons plans” d’ailleurs) laisse penser que l’on va pouvoir laisser des témoignages, poster des vidéos, photos, mais il mène pour l’instant vers une page vide.
L’Aude se lance timidement sur les réseaux sociaux. Je dis timidement, car on ne pouvait guère avoir des logos plus petits (cela dit, la police dans l’ensemble est assez petite, heureusement qu’il y a la possibilité de l’agrandir avec un outil idoine), et que la récente ouverture de ces espaces fait qu’il y a peu de contenus. On attendra donc de voir pour juger, même si j’ai été surpris de voir un compte Flickr alors que les diaporamas présentés tout au long du site ne semblait pas provenir d’un de leurs widgets. D’ailleurs, sur Flickr, on m’a renvoyé dans mes 22 avec la mention “Vous n’avez accès à aucun des éléments de aude-tourisme.”, et pan ! Est-ce parce qu’il n’est pas encore alimenté, ou s’agit-il de collaboratif privatif ?
Une erreur assez commune également, c’est le manque d’homogénéité en matière d’affichage de sa marque : les illustrations sur le site, la page Facebook, le compte Twitter (avec par contre la bonne utilisation de l’image de fond) ou le compte Flickr sont à chaque fois différentes.
En somme, un site au contenant relativement agréable, au contenu complet mais encore trop “base de données”, avec des fonctionnalités somme toute limitées, ou qui demande à être encore développées. Le principe du site qui doit sortir avant la saison qu‘évoquait Jean-Luc a encore frappé !