Ys, l'Atlantide et les galets de Prefailles

Publié le 30 juin 2010 par Feydharkonnen
                Bienvenue sur un site de recherche qui, je l'espère, sera le plus documenté  sur la mythique civilisation atlante... sur ses prolongements à Ys et autres îles disparues plus tard, ainsi que sur ses conquêtes et refuges sur le littoral français en particulier,  ouest-européen tout entier...et mondial !.                       Comme la magnifique dame d'Elche, Atlante au visage sans concession, nous tâcherons de redécouvrir avec sérieux, ce peuple et sa civilisation.                      Les galets de Prefailles !         L'idée m'est venue de construire un article sur l'Atlantide, pour découvrir des relations inédites avec notre univers de tous les jours, à cause d'un petit article dans une revue sur l'augmentation anormale des galets sur l'une des plages de Vendée...         L'on retrouve des galets de plus en plus nombreux sur les plages de Bretagne et de Vendée.  Et particulièrement à Prefailles, en Loire atlantique, où ils s'entassent, m'a-t-on rapporté, sur plusieurs dizaines de centimètres.                                Ci-contre et ci-dessous, localisation de Noirmoutier, Pouligen, La Baule, Préfailles...            Il est temps de s'intéresser à la lente remontée des fonds marins de l'Atlantique. Il faut redimensionner sur les cartes marines la profondeur de ces fonds, car l'explication de l'apparition croissante des galets sur les littorals breton et vendéens peut signifier une remontée des fonds marins et un affaiblissement des terrains immergés de l'ancien littoral français qui s'enfonça depuis le début du Néolithique, et qui rendrait les vagues ou les lames de fond capables de faire arriver un maximum de galets sur la côte vendéenne.        La remontée des grands fonds océaniques signifierait le retour en surface d'un continent gisant par 4000 mètres de fond, face à l'Espagne, la France, les iles britanniques... Ce continent, englouti dans une catastrophe climatique brutale à environ 9980 avant J.C , s'appelait Poséid pour ses habitants, et Atlantide pour ceux qui en parlent, depuis le Grec Platon.     James Churchward, un militaire britannique très observateur du début du 20 ième siècle, comprit par exemple, après avoir observé de ses yeux  les amoncellements de carcasses de mamouths gisant sur certaines iîles orientales russes, que ces mammouths avaient été emportés de la terre ferme vers la mer, par une immense vague balayant tout sur son passage et déposés, morts avec encore de l'herbe dans la bouche ou dans l'estomac, en grand nombre au même endroit.    Il n'explique cette catastrophe que par le tsunami réactif à l'affaissement brutal d'un grand continent, chose possible selon lui par son audacieuse théorie : les continents reposeraient non pas sur le magma, en flottant en quelque sorte, mais en dérivant à droite et à gauche, soutenus en permanence par des poches de gaz..., comme un couvercle instable sur une marmite d'eau bouillante.    Est'il possible de retrouver la trace d'une poche de gaz s'étant échappé dans l'atmosphère terrestre et qui aurait brusquement réchauffé la Terre ? Lui-même n'y a pas pensé ...Voilà qui constitue une recherche intéressante.   Mais de la chute de l'Atlantide se poursuivit le réchauffement climatique, perdurant encore aujourd'hui, qui a causé l'immersion des côtes européennes. Nous en traitons un peu les aspects, par l'annexe suivante. Il est vrai que ces fameux mégalithes sont selon nous, antédiluviens (d'une datation antérieure à -10 000).        Annexe 1   Extrait de "Le littoral préhistorique de l'Atlantique sur les côtes françaises. Contribution à l'étude de la Préhistoire.   Paul Camus   Bulletin de la société préhistorique française. Année 1908 vol 5 pages 386 -391        "Ce climat  (ndlr: celui d'aujourd'hui, réchauffé par le Gulf-Stream) apparut en Europe, on le sait bien, au début de l'Epoque néolithique. Il remplaça celui de l'âge du Renne. Et c'est, depuis cette époque, que le régime actuel de l'Atlantique paraît avoir commencé; et, comme on peut le voir sur une carte d'Europe, d'après ce que nous mentionnons plus haut, c'est sur les côtes orientales de cet océan (occidentales pour l'Europe) que se fait sentir la double influence, et du Gulf-Stream, et des Vents du Sud-Ouest, qui y apportent, avec la tiédeur du climat, les forces destructrices dont nous constatons les effets.
     En examinant le littoral actuel, en tenant compte de ce qui précède, peut-être serait-il possible de tracer (ou plutôt d'essayer de tracer) le rivage qui devait exister au commencement de l'époque néolithique, et qui est aujourd'hui entièrement disparu.    
   Interessante vue des fonds sous-marins, proches de Pouligen, près de Prefailles      En effet, en sûivant les côtes depuis le golfe de Gascogne jusqu'au-delà de la Bretagne, on trouve, d'une manière à peu près constante, à quelques kilomètres en mer, une profondeur d'environ 50 mètres....  Elle forme comme une plate-forme sous-marine, plus ou moins large, tout le long du littoral. Au delà de cette première ligne de fond se trouve une autre ligne cotant des profondeurs de 100 mètres; elle suit toujours la première jusqu'à la Manche, qu'elle traverse sans y entrer. Nous l'abandonnons, en face de la Cornouailles anglaise. Au-delà de cette ligne (c'est-à-dire en s'éloignant de la terre ferme), les grandes profondeurs océaniques et plus commencent.      La ligne de fonds de 50 mètres est celle qui, selon nous, était à bien peu près, la ligne des rivages à l'époque néolithique, celle qui a pu recevoir sur ces bords des Kjökkenmöddings* et un peu en decà, et plus tard, les Mégalithes.      On pourrait la tracer ainsi: partant un peu au nord de l'Adour, elle se trouverait à 10 km des côtes actuelles et irait en s'en éloignant de 20 kilomètres vers l'étang de la Canau, à peu près  à la hauteur de Bordeaux et s'en rapprocheraient de 12 kilomètres à l'estuaire de la Gironde. A partir de la Gironde,elle s'en éloignerait davantage du rivage actuel;, de 20 km, en face de la tour de Cordouan, de plus de 50 km en face de l'ïle de Ré.    Vers l'île d'Yeu, on la rencontrerait à 30 km de la côte, mais à 5 km à peine à l'ouest de cette île, d'où elle se dirigerait vers Belle-Ile. A partir de Belle-Ile, elle se rapprocherait de la côte; c'est à peine si elle s'écarterait de 3 à 4 km de Penmarc'h, pour s'éloigner encore de 20 km devant la pointe du Raz, la baie de Douarnenez, le cap St-Mathieu.   Jusqu'à l'île de Batz, elle se rapprocherait à 5 km de la côte....                          Ilots et rochers en face de Pouligen, Loire atlantique     ....Toutes les îles côtiéres actuelles, depuis la Gironde jusqu'à Batz, paraissent être les vestiges du rivage préhistorique disparu; elles se trouvent toutes en deça de cette ligne de fond, et en sont les derniers témoins géologiques. Seule l'île d'Ouessant s'en trouve au delà de  5 à 6 kilomètres.        De nos jours encore, de nombreux vestiges témoignent que l'homme a habité cette contrée au-de-là des côtes actuelles et incitent à reporter plus loin vers l'ouest les rivages anciens. Mais là même où toutes traces sont disparues, comme au sud de la Gironde, on est encore porté à les reculer dans la même direction, si on tient compte de la pente du sol actuel et de la pente sous-marine cotière. A part l'érosion, les preuves d'affaissement du sol sontnombreuses en cette contrée. Il ne faut pas oublier non plus que la mer a djà bien souvent rejeté, dans ces parages, des instruments de silex, provenant sans doute de quelques stations préhistoriques englouties par la mer.        Les Mégalithes insulaires dont nombreux, qui prouvent aussi, par leur origine continentale, qu'ils ont été elelvés en terre ferme lors de leur érectiion sur des rivages, dont ils n'ont été détachés que bien postérieurement à leur élévation. D'autres, par suite  d"affaissement du sol, sont sous l'eau, visibles seulement à marée basse, comme ceux découverts en Morbihan ou à Quibéron; mais beaucoup  de ces reliques préhistoriques restent enfouies sous les flots dont la découverte est encore à faire...    La baie des Mégalithes, presqu'île de Quibéron, Bretagne, département du Morbihan. Les mégalithes ne sont visibles qu'à marée basse. .....Il apparaît donc bien que tout le littoral atlantique, sur lequel les Néolithiques ont vécu, a totalement disparu, sauf quelques îlots qui attestent de don existence passée. Ceci explique amplement pourquoi on ne retrouve plus aujourd'hui que quelques Kjökkenmöddings, ...    (ndlr:  * les kjökkenmoddings sont des amas coquilliers résultant généralement de la consommation de mollusques sur une longue période et auxquels sont associés divers objets, et parfois du charbon de bois)         Ici, un Kjökkenmodding photographié au milieu des racines de palétuviers, dans la Mangrove de nouvelle-Calédonie; il est rare de trouver des documents, sur internet, d'amas coquilliers préhistoriques des côtes françaises, anglaises, danoises....        Ci-contre: voici tout de même ce que l'on peut y trouver (ici à Kerné, près du château d'eau. Musée de Karnac : visiter le site/ cliquez ici)   (NDLR) : Les "anciens" réservaient un endroit, généralement à l'écart des habitations, même si ce point est controversé par les archéologues, où jeter les détritus; Parce qu'ils n'étaient pas assez idiots pour vivre avec leurs déchets, avec les odeurs, les mouches et les rats. Donc, on trouve bien sûr des coquilles, mais aussi des os, des poteries brisées, et tout autre objet rendu inutilisable, comme des pointes de flèche...                ...alors que l'on pourrait presque asssurer qu'il étaient plus nombreux dans ces parages. Mais, établis tout près des bords de la mer, ils ont été les premiers à disparaître, emportés par les flots auxquels d'ailleurs ils n'offraient pas de résistance. Ceux qu'on retrouve, comme à la Torche de Penmarc'h, sont situés sur un petit promontoire qui parait indestructible, ou à l'île de Sein qui est un des rochers bretons qui a le plus résisté à la mer.      Toutes ces côtes furent cependant une des premières voies préhistoriques de nos contrées de l'Ouest et certainement des plus fréquentées. Bien des indices aujourd'hui nous font croire que le mouvement commercial était déjà très accentué à ces époques, aussi bien sur les cours d'eau que sur les routes terrestres. La Garonne devait servir d'auxiliaire à cette côte atlantique. En outre l'Espagne, dont certains types, dès le début du métal, semblent avoir acheminé jusqu'au sud de l'Irlande et de l'Angleterre, empruntait aussi cette voie, qui desservait sans doute des contrées plus au nord. C'est aussi le chemin que semblent avoir pris les Monuments mégalithiques dans leur marche vers les îles britanniques et la Scandinavie.    Site d'Er Lannic, département du Morbihan, à l'entrée du golfe du même nom.                       Grand menhir brisé sur la plage . Quoique les traces laissées sur les côtes vendéennes et bretonnes soient relativement peu nombreuses, on ne peut douter de leur valeur. Toutes ces considérations portrent certainement à croire fermement que tout le littoral de l'époque néolithique et de  l'âge du bronze a disparu, emportant avec lui la grande majorité des objets et monuments préhistoriques qui pouvaient nous aider à étudier sa civilisation, mais que peut-être cependant il serait possible encore, avec ce qui reste à découvrir, de reconstituer ce passé lointain, avec des preuves suffisantes pour ne plus laisser subsister aucun doute.    Il me semble que ces questions de Géographie préstoriques rencontrent, chez les géologues de profession, une résistance qui ne s'explique vraiment pas. Je n'en veux pour preuve que  la lutte qui se  poursuit entre  M.Ph Négris et M. L. Cayeux, président de la Société géologique de France, à propos des changements de niveau de la Méditerranée....      + Les menhirs et cromlechs immergés ou disposés sur les plages, témoignent d'activités humaines encore plus anciennes. Ici, sur l'îlot d'Er Lannic, Grand Menhir couché face à la mer.     Pour l'Océan, je n'ai jamais dit que son niveau s'élevait; mais le sol s'affaisse sous lui; peut-être, pourtant faudrait-il envisager aussi l'hypothèse de M. Négris (NDLR: que l'Océan remonte) !...     Je reviens à la question des Kjökkenmöddings. Il y  a longtemps que j'ai prouvé qu'en Vendée il ne pouvait pas en exister sur nos côtes actuelles (quoique en aît dit les archéologues locaux), puisque déjà la ligne se côtes du début du Mégalithique correspondait au moins à la ligne de fonds actuel de Vingt mètres de profondeur. J'ai même pu prévoir à l'avance le seul endroit où il y avait des chances d'en trouver! C'était à l'Ile d'Yeu, en plein Océan; et seulement sur la côte qui regarde l'Amérique, et présente des falaises à pic, parce que la ligne de fonds de Vingts mètres passe là presque à toucher le rivage, tandis que la ligne des fonds de 40 mètres en est éloignée de 3 kilomètres.                         Cromlech à demi-immergé, toujours sur l'îlot d'Er Lannic, golfe du Morbihan

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Or le seul Kjökkenmödding, que j'ai découvert et fouillé à l' île d' Yeu jusqu'à présent, est précisément situé sur cette côte, à son extrémité la plus avancée dans l'Océan ( Pointe du But ou du grand Sémaphore; ancien Promontorium Pictonum de Ptolémée,àun kilomètre à peine de la ligne de fond de 20 mètres, au nord de l'île. 

- ndlr : Promontoire des  Pictes, en latin, nom donné au site par le géographe Claudius, dit Ptolémée, au temps de l'empereur romain Hadrien (150 ap. J.C)  -    

   Comme ce Kjökkenmödding est certainement un peu postérieur à l'érection d'un Menhir élevé là, puisqu'il reposait sur les blocs de callage même de ce Mégalithe, il est démontré que les fonds de 30  à 35 correspondent, à l'île d'yeu, aux rivages des Mégalithiques, ou à peu prés (car à l'Ile d'Yeu, en ce point précis, la ligne de fond de 20 mètres est très voisine du sémaphore); il est donc certain aujourd'hui qu'au début même du Mégalithique la ligne du rivage de la Vendée devait correspondre aux fonds actuels d'au moins 30 mètres. Je crois même qu'elle atteignait, un peu plus au sud, au niveau des rochers sous-marins de Rochebonne, des fonds de 45 à 50 mètres, car cette ligne longe précisément la falaise à pic occidentale de Rochebonne, qui a près de 40 mètres d' élévation, tandis que celle de l'île d'Yeu ne dépasse pas 30 à 35 mètres.

   Autres faits curieux. Les Cistes néolithiques, que j'ai trouvées à l'ile d'Yeu en 1908, sont tous sur la falaise occidentale, à quelques mètres du rivage : il n'y en a pas ailleurs; et tous les sielx se rencaisson ou d'un coffre. La ciste est généralement constituée par plusieurs dalles contrent en ce point.

 

 - ndlr : en archéologie, une ciste (latin: corbeille en osier) est une sépulture individuelle, de petites dim ensions, se présentant sous la forme d'un de pierre délimitant l'espace où se fait le dépôt funéraire, inhumation ou incinération. Il peut s'agir d'une construction en pierre sèche, le caisson est alors délimité par de petites murettes. La tombe est parfois couverte par une ou plusieurs dalles horizontales, ou simplement par les pierres constituant le tumulus qui recouvre et protège l'ensemble.

 

Ci-contre: cistes de la nécropole de Vollein, de la commune de Quart, vallée d'Aoste, Italie  ( localisation à droite )

 D'autre part, les Mégalithes à Galets de mer lustrés * , que j'ai décrits, ne se trouvent en Vendée qu'à l'île d'Yeu: il n'y en a pas un seul même dans l'île de Noirmoutier et sur le continent!

La preuve est donc faite désormais pour cette côte.

 En terminant, je voudrais dire ausssi un mot des renseignements fournis à ce point de vue par l'étude des Vallées Sous-Marines, qu'on peut aborder aujourd'hui à l'aide des cartes marines. En Vendée, celles-ci m'ont fourni des données, insoupçonnées jusqu'ici.

  ndlr: Petite parenthèse sur la découverte de Yarmota:  Il y a beaucoup à voir, dorénavant, sur les cités sous- marines, partout sur la Planète. Ici quelques vuues données par Google Ocean, peut-être bien à contre-coeur par cet organisme...

Ici à droite, cette ville engloutie sous les flots n'est pas encore celle de Ys, mais une entité mitoyenne à celle de Tyr, au large de Tyr, à 1 mile du rivage, face à Al Janoub's, qui va vers Sidon (Saïda) en Méditterranée.

   Ref image: SampleUnderwaterCity.jpeg

 

   Ci-dessus: îlot d'Er Lannic et ses deux cromlechs, dont l'un totalement immergé, par Crom !  

 

   Ndlr: en Wallonie picarde ( gwallonie, gallia, gaule..) le mot "cron" , encore utilisé, signifie "courbé"; crom veut donc dire la même chose et "lec' " signifie "abattu" en Wallon, épuisé, à plat...Cromlech signifie-t-il "cercle à plat" ...vu du ciel  ? Les paris sont ouverts, bien qu'officiellement, "lech'" signifierait "pierre plate"...

   Concluons en répétant que l'étude de la terrasse sous-marine ou Plateau continental, qui correspond à l'étendue de mer qui va de la ligne de fond de 100 mètres à la côte actuelle, fournira certainement aus Préhistoriens des résultats nouveaux; qu'elle nous documenteera sûrement sur le Paléolithique Breton-Vendéen, et qu'elle nous indiquera peut-être comment sont arrivés en ces pays l'Industrie Mégalithique,et même celle du Cuivre pur, qui paraît avoir précédé, en ces régions, la venue du Bronze oriental (Enéolithique; Dufortien; Minoen I; etc.).

  Lire de Monsieur Baudouin: "Galets de mer lustrés et patinés des Dolmens, novembre 1907"

   note: à l'aire mégalithique, le Noirmoutier actuel était très loin de la haute mer, puisque les fonds de 20 mètres en sont distants aujourd'hui de 20 kilomètres!

   Fin de première annexe

  

   Ys, ou encore Ys-de-Corentin...

   Lorsque l'on étudie l'étymologie ou l'origine des mots, le terme Ys signifie "Ijs" ou encore "Ice", autrement dit "glace".

   Car la princesse Dahut qui fit élever Ys, pour rester à l'écart du palais de son père, était la fille de la reine Malgven, qui régnait sur les peuples du froid (Scandinavie) il y a au moins  5 000 ans et du roi Gradlon, qui régnait alors sur la Cornouaille (Cornwall et Bretagne)

   Il faut savoir qu'à cette époque, le roi Gradlon se rendait, en galopant (joyeusement) sans descendre de son cheval, de la Cornouaille anglaise à la capitale de son royaume, capitale du nom de Quimper... Curieux, non ?

   Ce fut le début de ces temps où les hommes avaient perdu, à la chute du paradis terrestre,  la plus grande partie de leurs pouvoirs de demi-dieux, mais il restait d'extraordinaires magiciens et magiciennes, redoutables et magnifiques.

Les premiers monastères existèrent aussi pour préserver la moralité, et l'un des grands monastiques de l'époque s'appelait Corentin.

Corentin signifie Ka- Urantia,  "l'âme (Ka) de la Terre (Urantia)", nom composé originaire de l'antique Atlantide, engloutie à l'époque de Gradlon depuis déjà 7000 ans.

   Donc, la princesse Dahut, ayant toujours eu une aversion pour les moines, ces donneurs de leçons, ces sonneurs de cloches, ainsi que pour les mendiants, ces misérables suplliant que l'on rencontrait déjà dans les rues de Quimper, fit jurer à son père de lui construire une ville somptueuse, sur la bande de Terre qui reliait encore (mais plus pour longtemps) l'Angleterre à la Bretagne.

   Ys était élevée sur un isthme, comme Is-thmos l'était à Corinthe...

   Vous voulez savoir ce qui arriva aux moines, aux magiciens, à  Dahut, Corentin, Gradlon et Malgven ?

Lisez l'histoire vraie de Ys, ou attendez quelque temps que moi, votre chroniqueur, qui a bien connu cette époque, je vous en parle ici.

Feyd Harkonnen