A la Coupe du monde de football qui bat son plein en Afrique du Sud (voir Coupe du monde de foot : quelles vaches, ces Suisses !), le Ghana porte tous les espoirs africains, après la sortie prématurée de l'Algérie, de la Côte d'Ivoire, du Cameroun et de l'Afrique du Sud. Ayant éliminé les Etats-Unis (à gauche), les Black Stars se retrouvent parmi les huit meilleures équipes du tournoi. Ils disputeront vendredi un quart de finale qui pourrait être historique puisque, s'ils l'emportent sur l'Uruguay, ils seront la première équipe du continent à accéder aux demi-finales.
Les 23 millions de Ghanéens célèbrent donc ce succès avec exubérance (au centre). Ils sont fiers de leur pays, et ils ont bien raison (à droite). C'est la fête !
Cette euphorie côtoie, sur place, une grande tristesse. Un drame est en effet survenu dans une mine d'or illégale à Dunkwa-on-Offin (200 km au nord-ouest de la capitale Accra). Le toit de la mine s'est effondré sous le poids d'importantes pluies. Trente-deux personnes sont présumées mortes et des dizaines sont portées disparues.
Certaines mines sont exploitées par le percement de galeries (à gauche). D'autres le sont à ciel ouvert. Au centre, on voit même les mineurs trier la terre... selon la méthode manuelle ancestrale. Deuxième producteur d'or d'Afrique (à droite), mais pays pauvre (PIB par tête de 690 dollars), le Ghana compte de nombreuses mines illégales. En novembre dernier, 18 personnes, dont 14 femmes, avaient été tuées dans un effondrement. En avril 2007, 18 autres mineurs avaient perdu la vie et 30 avaient été portés disparus dans un accident similaire.