4e de couverture : Lundi : série d'attentats sur les réserves pétrolières. Mardi :
effondrement des marchés. Mise en quarantaine des transports. Mercredi :
restriction de l'approvisionnement en vivres et en énergie. Jeudi :
coupure de l'électricité, prise d'assaut des magasins. Vendredi : la
panique et le chaos s'installent dans les rues. Le scénario
apocalyptique est en marche. Un seul homme peut l'arrêter.
Le principe de l'histoire est assez simple : suite à une série d'attentats qui bloquent l'acheminement du pétrole vers tous les pays consommateurs, une série de conséquences en cascade vont entrainer émeutes et anarchie, mettant au jour la sauvagerie d'hommes pourtant dits "civilisés". En effet, le manque de pétrole se fait sentir dans tous les actes du quotidien pour les ressortissants de pays hyper-dépendants en la matière : plus de pétrole, cela signifie plus d'électricité, plus de transports, donc plus de nourriture (qui ne peut plus être acheminée), etc., je vous laisse imaginer l'effet que cela peut avoir sur les populations...
Je me suis laissée entrainer par cette histoire, assez tendue, qui monte en pression au fur et à mesure que les jours de cette semaine de folie passent... Outre la réflexion sur les effets d'une possible pénurie subite de pétrole sur des pays occidentaux en état de grande dépendance (et sans beaucoup de réserves propres), le récit décortique également les phénomènes de masse, de panique et le chaos qui en découle. Les côtés les plus sombres de l'homme se révèle souvent dans des situations de crise, mais (soyons optimistes), des actes de bravoure et des hommes (c'est générique, ça comprend aussi des femmes ;-)) de courage peuvent aussi se révéler. Un livre qui ne manquera pas d'interroger à une époque où crise, mondialisation mais aussi préoccupations sur l'environnement poussent à remettre en cause nos modes de vie et de consommation, étroitement liés au pétrole.
Malgré tout, je trouve que la théorie du grand complot que l'on découvre est assez tirée par les cheveux (voire un peu grotesque), du coup la fin m'a laissée sur une impression assez mitigée alors que j'avais eu plaisir à lire ce récit, qui m'avait tenu en haleine malgré quelques longueurs pardonnables. En conclusion, j'ai passé tout de même un bon moment de lecture mais avec quelques réserves (pour une fois que je n'ai pas un avis tranché ;-))
Je remercie