Alors même que Ségolène Royal s’est refusée à s’en prendre à un homme (Éric Wœrth) pour s’en prendre à une politique générale qualifiée avec raison d’indécente, l’UMP et ses portes-flingues réagissent avec une violence rarement égalée à l’égard de l’ancienne candidate socialiste à la présidence de la République.
Cette panique à droite traduit surtout la dure réalité d’un pouvoir qui refuse toute remise en question alors même qu’il commet d’inacceptables manquements à l’éthique républicaine.
Finalement, les réactions faussement indignées, surjouées et totalement disproportionnées (voire franchement déplacées dans le cadre d’un débat républicain) des élus UMP constituent un triste aveu du pouvoir quant à sa dérive clanique.