Posté par babelouest le 30 juin 2010
La majorité actuelle peut compter à son actif une brochette particulièrement représentative de la définition ci-dessus. Elle a su trouver un maximum en nombre des plus nuls en qualité, des plus répréhensibles la plupart du temps, et cette charrette hors pair n'avance que parce que ses soutiens financiers n'ont jamais été aussi nombreux, aussi prodigues envers ceux qui leur renvoient l'ascenseur avec la gratitude du pendu soutenu par le fondement. Cette association contre nature s'emploie à renforcer mutuellement les larrons ainsi acoquinés, ceux de la finance et ceux de la politique, avec ceux qui dithyrambisent avec entrain en faveur des uns et des autres, qu'ils soient journalistes de Cour, sondagiers machiavéliques ou philosophes de composition.
Mais que l'opposition ne crie pas victoire : parmi elle ne manquent pas ceux qui ont déjà une position plutôt enviable, mais qui veulent retourner au pouvoir d'En-Haut, encore plus jouissif et juteux. Que le PS sache faire le ménage parmi ses ténors les plus en vue, afin de ne garder que les plus désintéressés, et les électeurs lui en sauront gré. Mais ce n'est pas gagné d'avance.