Grâce à Bright Star, me voici donc dans une humeur romantique (à ne pas confondre avec cul-cul-la-praline), donc je reviens vers Kate Bush qui nous offrait en 1985 un album-concept qui devait beaucoup à Tennyson.
Dans la face B de son album Hounds Of Love, elle racontait un voyage cosmique entre la vie et la mort. Dans ce morceau, Hello Earth, l’avant-dernier du disque, elle revenait lentement à la vie, reprenait lentement conscience après avoir lutté avec sorcières et autres figures mortifères. Elle revient, en planant au-dessus de la Terre et des océans, contemplant de très haut les pêcheurs, les humains, avant de les rejoindre dans une matinée scintillante et neuve. J’adore ce morceau avec ses choeurs grégoriens, ses suspensions, ses envolées. Une chanson comme une petite oeuvre symphonique sacrée, profonde et aérienne (déjà).
Peinture (détail) de René Magritte, Les idées claires, 1955.