Hot Tube Time Machine

Alcool, Sexe, et blagounette droit devant !

Encore plus cool et sexy que la DeLorean...

Bob et ses copains ont la quarantaine, ils partent en week-end au ski car l’un d’entre eux s’était endormi bourré dans le garage moteur allumé, du coup tout le monde pense qu’il a fait une tentative de suicide. Rien de mieux qu’un week-end à la montagne entre potes pour lui redonner gout à la vie. La ville anciennement haut lieu de la dépravation pour la jeunesse américaine est devenue une station fantôme, il ne reste qu’un hôtel encore debout. La déception assimilée, Bob et ses copains se mettent une grosse caisse et partent faire trempette dans le jacuzzi. Et donc magie de l’alcool, la bande de joyeux lurons en goguette se retrouve 20 ans plus tôt et s’apprête à vivre un week-end fatidique déjà vu 20 ans plus tôt. Sauf que là, il se retrouve dans leur petit corps de puceaux, avec les fringues qui vont bien et vont se mettre bien pendant tout le week-end.

Hot Tube Time Machine est un peu comme un film de soirée. Je ne sais pas si vous avez déjà eu l’occasion de filmer une soirée, mais en gros, on cherche tout le temps quand est ce que ce qui est à l’image s’est déroulé par rapport aux autres souvenirs. C’est mal filmé, l’image est mal cadrée à cause de l’alcool, la lumière est mauvaise soit parce qu’il y a des spots de lumière soit simplement parcqu’il n’y a pas de lumière. Par contre en général, le seul truc viable sur ce genre de bande c’est les dialogues et les remarques qui sont captés et irrémédiablement gravés dans le marbre éternel de l’histoire ou d’une bande Mini DV, ça dépend des jours. Et si je vous raconte tout ça c’est parcequ’en gros c’est pareil pour ce film.

C’est une grosse comédie bien grasse, qui tache, choque et accroche comme un emballage d’hamburger sous le talon aiguille d’une prostituée qui tapine dans le VIIIe.

Du coup, à voir que si vous avez déjà appelé SpeedBurger, que l’pack est bien frais au fond du frigo et que vous avez prévu de finir la soirée dans la poubelle.