On l’appelle bougainvillée, parce que son « découvreur » était au service de Bougainville.
C’est l’époque des grands voyages et des débats qui les ont immédiatement accompagnés : Bougainville publie en 1771 sa Description d’un voyage autour du monde, à quoi Diderot réagira en 1772 avec son Supplément au voyage de Bougainville. S’y affrontent, entre autres, les thèses du « bon sauvage », des bienfaits supposés de la civilisation, des méfaits de la colonisation pour les populations indigènes… Bougainville a ramené de son voyage un « sauvage », Aotourou, qui devient vite la coqueluche de la « haute » société. Un journal affirme qu'il incarne « l’état de l’homme naturel, né essentiellement bon, exempt de tout préjugé et suivant, sans défiance comme sans remords, les douces impulsions d’un destin toujours sûr parce qu’il n’a pas encore dégénéré en raison ». Bougainville avait promis de le reconduire chez lui, à Tahiti, mais il ne survit pas au voyage du retour et décède sur l’île de Madagascar.
La plante fut rapportée du Brésil. On peut lire, sur Wikipédia : Les bougainvillées sont des arbustes épineux grimpants aux vives couleurs qui contrairement à l'apparence ne sont pas dues aux fleurs. Celles-ci sont petites et blanches, et ce sont les bractées (les bractées ont la forme des feuilles) de l'extrémité des rameaux qui les entourent qui offrent des coloris variés rose, rouge, mauve, orange, jaune, blanc. Ces plantes sont originaires des forêts tropicales humides d'Amérique du Sud et sont largement utilisées comme plantes ornementales jusque dans les régions tempérées chaudes.