Plus de 500 militants ont répondu présent pour le désormais traditionnel banquet de la 5ème
circonscription, qui se tient à Canteleu en Juin et qui recevait, autour de Christophe Bouillon, député de cette circonscription, Laurent Fabius, Didier Marie (président du Département), Alain Le
Vern (président de la Région) et Sandrine Hurel (députée de Seine-Maritime).
Les discours furent combatifs, à la mesure d’une France qui souffre de la crise et du Sarkozysme, d’une France qui descend dans la rue de plus en plus nombreuses pour dire son désarroi et à la
mesure d’un Parti Socialiste, remis au travail par Martine Aubry et qui offre, aujourd’hui, des propositions concrètes, crédibles, que les orateurs ont rappelé.
Christophe Bouillon a tenu a préciser que lors de la manifestation importante de la veille, pour une fois, organisateurs et forces “officielles” s’étaient mis d’accord sur un
chiffre, sur le même chiffre : “Un, le président a bien reçu, un manifestant, parlant au nom de sa vingtaine de collègues“. Puis, il a fustigé le rapport entre ce coup médiatique d’un
président tout aux affaires du foot-business pendant que la France qui travaille défilait. Deux millions de personnes se sont mobilisées sans compter celles et ceux qui ne pouvaient pas mais qui
l’auraient bien fait ! Il a donc peint, façon impressionniste, la France qui va de plus en plus mal pour finir sur une touche de couleur positive, souhaitant que la force socialiste qui se lève
soit bien celle d’un “soleil levant” …
Alain Le Vern s’est lui, en tant qu’élu au service des seinomarins, du quotidien, en défenseur des intérêts des français, proposé en “peintre en bâtiment“, pour peindre nos
lendemains en rose. De ce pinceau qui doit gommer la France triste et grise que la Droite a bâti et qu’elle continuera jusqu’à ce que nous terminions son bail, en 2012, grâce à une force
socialiste mieux en point aujourd’hui qu’elle n’était il y a encore quelques temps … Il a remercie les militants pour la dernière campagne des régionales et s’est dit prêt et disponible pour
celle des cantonales 2011.
Laurent Fabius, quant à lui, a dénoncé les abus d’un pouvoir tout affairé à maintenir et à amplifier les privilèges d’un clan tandis que les gens souffrent, qu’ils ont voté à
gauche à chaque élection comme pour crier encore plus fort leur envie de changer ces dirigeants aux appartements, aux cigares, aux missions, aux emplois, aux primes, aux salaires débordants et
hautains. Ces privilèges aux mains de reponsables sourds. Il a rappelé que la victoire de 1981 s’était faite parce que la gauche avait d’abord su gagner les élections locales, tissant un réseau
concret et proches des gens et qu’elle avait su s’unir. Il faisait donc remarquer que la gauche était majoritaire au plan municipal, au plan départemental et au plan régional … Ne lui restait
qu’à se présenter unie et le règne de l’excès serait fini, dès 2012. Pour lui, c’est possible.
Source : ps Plateau Caux-Cailly