Un assassin un peu pas bien dans sa tête a en effet ouvert la boîte et il faut bien avouer que les monstres qui se sont échappés de celle-ci, ont le grand mérite de tuer avec force, ne faisant pas à moitié leur homicide. Non, ici, pas de petit meurtre avec ou sans amis. Ici, tout est dans le meurtre total, plein, entier. Vous avez la palette des massacres entre le lâché de cadavre façon ball-trap et le lâché-abandon façon golf, entre le ciel et le sous-sol. La seule chose à laquelle vous ne pourrez échapper, c’est à la boucherie. Attention, pas une boucherie de grande surface, non à la boucherie artisanale, du petit producteur obsédé par le travail bien fait, l’efficacité, l’obsession.
À la sortie du livre, on a qu’une envie, foncer à la SPA pour trouver cette perle rare de chien buveur de téquila et de quitter l’univers des hommes. Heureusement, Nadine Monfils, comme souvent, nous a gratifié d’un humour à la hauteur de la folie des hommes, nous permettant de rire de toute cette histoire noire. Ce mélange subtil entre humour et situation extrême est un exercice délicat qu’elle a su mener à bien car il n’y a pas de fin niant niant, pas de rédemption, pas les états d’âme médiocre qui essaient de pondérer certains romans. Ici, tout est à fond et quand on rit, on rit et quand on tue, on tue. C’est donc, vous aussi à fond, que vous courrez lire cette« Téquila frappée ». Je vous laisse le choix du breuvage accompagnant votre lecture préférant personnellement le Gin Schouaipeusse qui est tout aussi tonic, mais plus à mon goût. De même, j’ai choisi le chat à la place du chien même si celui-ci est moins prompt à l’alcool.
Je valide l’inscription de ce blog au service Paperblog sous le pseudo guihard.