Critique : "Shrek 4"

Par Dime

SHREK 4

De Mike Mitchell
Avec les voix de Mike Myers, Eddie Murphy et Cameron Diaz


Mon avis :«««

Oubliez très rapidement la déception qu’avait été le troisième opus des aventures de l’ogre vert... Pour ce quatrième et ultime épisode, les scénaristes se sont plus appliqués en choisissant un angle d’attaque très original. Après avoir sauvé une belle princesse et le royaume de ses parents, notre cher Shrek coule des jours heureux mais horriblement monotones. Son envie de rugir a fui comme la peste. Ses soucis de couple et les contrariétés de la paternité l’épuisent. Trainant comme une ombre errante, son statut d’idole balancé aux oubliettes, le colosse accepte de signer un contrat avec le machiavélique Tracassin, le nouveau méchant de la saga. C’est alors qu’il se retrouve catapulté dans un univers parallèle peuplé d’ogres où tout est à refaire puisqu’il n’a jamais fait la connaissance de Fiona et encore moins celle de son ami l’âne. Dire au revoir à Shrek n’est pas chose facile, lui qui nous a ravis depuis 2001... Avec un milliard de dollars de recettes au box office international, l’épopée de ce géant vert a marqué et marquera les esprits par l’audace de ses dialogues (même s’ils ont perdu de leur superbe au fil des volets), l’inventivité de ses situations et le charisme naturel de ses personnages. Regarder le quatrième volet en ayant conscience qu’il s’agit du dernier permet aux quelques défauts qui le pigmentent d’être digérés sans problème. Pendant toute la durée du film, c’est le plaisir qui l’emporte et la joie de redécouvrir grâce à la magie de la 3D toute la galerie des personnages. Pour les fans du Chat Potté, dont je fais partie, sachez que ce dernier a pris du poids et nous gratifie une nouvelle fois de son époustouflante dilatation des pupilles. Soit une raison majeure de courir voir le film. Je me permets juste de conclure en vous disant que je suis persuadé qu’un cinquième épisode verra le jour... Cela m’étonnerait que Dreamworks enterre si facilement sa poule aux œufs d’or. Je me trompe peut-être mais l’avenir confirmera ma supputation. Ou pas.