Molières et Solarberg

Publié le 24 avril 2006 par Pascal Boutreau

Hier soir au retour de l'entraînement des Chouchoutes où nous n'avons même pas pu sortir les constrit (enfin moi j'appelle ça des plots...)  tellement il a plu (je vais mettre trois jours minimum à sécher... la moto c'est bien... mais quand il fait beau...), je suis tombé sur la cérémonie des Molières.

Même si je n'ai pas spécialement d'accointances avec le milieu du spectacle, je me suis mis à la place de ces artistes. J'ai l'impression que ce qu'ils ressentent sur scène doit parfois ressembler à ce que ressentent les sportifs dans un stade... Faire se lever un public dans un théâtre ou dans un stade... quel kiff ! (ça y est... une soirée passée en compagnie des Chouchoutes et je me remets à parler jeunes..)

Tout petit sportif que je suis, je n'ai jamais eu l'occasion d'évoluer devant des grandes foules. Mon sport à moi s'est toujours déroulé dans un relatif anonymat. Si ce n'est peut-être il y a une douzaine d'années lors de la finale d'un grand tournoi de basket 3 contre 3 où il devait y avoir aux environs de 3 ou 4000 spectateurs (j'avais perdu...), et la fameuse montée du Solarberg lors de l'Ironman de Roth l'été dernier (cf photo...). Quel moment que ce Solarberg... Je vous promets que c'est un truc de ouf ! Se retrouver au milieu de cette marée humaine... wouahhhhh... ça monte quand même pas mal et pourtant, on a l'impression de voler. Excepté l'entrée dans sur Manhattan sur la 1re avenue au Marathon de New York, je n'avais jamais connu quelque chose comme ça. Pendant quelques minutes, nous autres "petits sportifs" avons l'impression d'être accueillis comme des champions. Ils ont un sacré bol toutes nos idoles de nos sports à vivre ce genre de moments chaque semaine. J'espère juste qu'ils ont encore conscience de ce privilège...

Se retrouver à la sortie d'un tunnel, prêt à pénétrer dans une enceinte où 80 000 supporters vous attendent, doit être un moment d'une incroyable intensité. Entendre son nom scandé par tout un stade, ou sortir salué par une standing ovation du public adverse, comme Ronaldo à Old Trafford il y a quelques saisons, doit procurer un sentiment exceptionnel.

Les comédiens doivent probablement connaître quelque chose de similaire quand, sur la scène de leur théâtre, à la fin d'un spectacle, le public se lève spontanément. Des heures et des heures de répétition (d'entraînement pour les sportifs) pour arriver à toucher les âmes du public, pour offrir un moment de magie à des personnes pour la plupart inconnues venues apprécier votre "performance" (le terme est d'ailleurs utilisé tant dans le domaine sportif que dans le domaine artistique).

"J'aurais voulu être un sportif... pour pouvoir faire mon numéro..."

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C'est aujourd'hui que les Blue Belles Girls de l'équipe de France de hockey sur gazon attaquent leur tournoi de qualification à la Coupe du monde. Au programme du jour pour Miss Peg et ses copines... les Japonaises. Comme dirait Marion "Mamar" Rehby, la gardienne des Bleues, "on va en faire des rouleaux de printemps". Bon, même si ça montre un bel optimisme, l'affaire est quand même loin d'être gagnée vu la différence théorique de niveau entre les deux équipes.

Pour ceux qui auraient manqué des épisodes, la présence de la France à ce tournoi relève déjà du miracle. Dans un premier temps, elles ont en effet bénéficié d'un repêchage sportif puisque leur huitième place du dernier Euro n'était pas suffisante pour aller à Rome. Dans un second temps, la Fédé ne souhaitait pas envoyer les filles en Italie sous prétexte qu'elles allaient prendre des taules vu leur niveau supposé. En plus c'était pratique, ça permettait de faire des économies... Heureusement, les filles se sont mobilisées. Leurs diverses actions de sensibilisation et leur détermination ont fini par convaincre le Ministère de donner un peu de sousous en rab pour les envoyer en Italie.

Pour suivre les matches en direct (enfin si ça marche vu que dans toutes les organisations italiennes, quel que soit le sport, c'est quand même... le maxi bordel), un site internet en lien ICI

Et pour tout connaître de la vie des BleuEs (enfin ce qui est avouable lol), le blog tenu par Delphine, Queen of Manageuze, en lien ICI et sur lequel je pique toutes les photos en attendant d'être sur place la semaine prochaine. .