Ad Vienne que pourra

En premier lieu, je vous prie de m'excuser pour le jeu de mot à deux balles de mon titre... N'est pas poète qui veut... Bref...

Après un vol passé à côté d’une charmante jeune fille à l’appâtant décolleté (c’est toujours mieux qu’à côté d’un gros barbu qui ronfle comme ça arrive parfois), me voilà donc à Vienne pour le Championnat d’Europe par équipes de squash. Débuts en douceur avec la fin des poules. Comme d’hab, les mecs ont assuré et, sauf gros accident, devraient retrouver l'Angleterre demain en finale. Une finale aux airs de déjà-vu puisque les deux nations trustent les deux premières places depuis maintenant six ans. Le problème c’est que les Rosbeefs gagnent à chaque fois… Pour mon jubilé en reportage de squash, ce serait sympa de changer la fin de l’histoire.

Je ne sais pas ce qui se passe cette semaine avec " mes " sportives mais c’est l’état de grâce. Après les pongistes aux Mondiaux par équipes et les hockeyeuses à Rome, c’est au tour des BleuEs du squash de s’illustrer. Ce n’était pas vraiment attendu, mais ces demoiselles disputeront ce vendredi les demi-finales. Derrière Isabelle Stoehr qui s’est baladée depuis deux jours, les petites jeunes assurent comme des bêtes. A seulement dix-sept ans, Camille Serme (je vous en ai parlé il y a quelques jours), fait preuve d’une belle maîtrise. Celia Allamargot et Soraya Renaï font également le job. Bon, il ne faut pas trop rêver non plus, avec les Pays-Bas en demi-finale, il faudrait un miracle pour aller en finale. Mais ce qu’ont fait les BleuEs est déjà super.

Les Français ne jouant hier que dans la soirée, cela m'a permis d'aller jouer les touristes au centre de Vienne. Si vous allez faire un tour dans l’album photos ci contre, vous aurez sans doute l’impression de voir souvent la même photo. C’est normal… tous les monuments se ressemblent. Toutes les places aussi avec à chaque fois au milieu, une statue avec un monsieur, probablement illustre, à dada sur son cheval. Les parcs semblent en revanche assez sympa… Un petit pique-nique avec une charmante demoiselle, allongé sur les pelouses, ne doit pas être désagréable… Il me reste donc deux jours pour trouver… la charmante demoiselle. Pour le pique-nique, je devrais m’en sortir. Demain, je vous mettrai des photos de squash dans l’album histoire de vous prouver que je ne suis pas là uniquement pour faire du tourisme mais aussi pour travailler un petit peu quand même. Au cas où certains auraient des doutes...