Tout n'est qu'une question de bon sens…
Ce soir, alors que je venais de battre mon record de tours de reins au houla houp de la WII FIT (je ne remercierais jamais assez mes frangins de m'avoir offert cet objet de torture pour que je fasse-enfin-du-sport) , je me rappelais brusquement qu'il me restait à déclarer mes impôts. Le peu d'urgence que j'accorde à ce genre de tâche à son revers, comme de payer des impôts pour rien par exemple.
Je lâchais donc prestement, presque délicatement la manette et mon geste me fit penser à une danseuse de ballet classique qui viendrait de se faire écraser par un hippopotame. Mes hanches m'en voulaient à mort de ce traitement honteux, elles voulaient un massage, mais tant pis, la feuille bleue de l'administration criait au secours quelque part dans la maison.
Une douche et bientôt reconnectée, presque greffée à mon clavier azerty, j'en profitais pour jeter un coup d'oeil à Facebook. Je répondais à deux trois mails et prêtais une seconde attention à mon headline au tempérament fougueux.
Et là, un message du Dernier-du-nom, me saisit un instant d'effroi : comment ce petit facétieux avait-il osé demandé un rapport sur ma situation sentimentale et posté ça sur mon mur ??!
- A ce stade de la lecture, vous vous demandez peut-être comment je vais m'en sortir pour finir ma chronique. Moi aussi à vrai dire-
Donc, de deux choses l'une : soit je lui répondais de manière identique et sur son mur, lui demandant un rapport d'activité sur sa vie sexuelle, soit je filais éplucher mon choux rouge pour dîner (un esprit sain dans un corps sain) ignorant superbement sa pique de jeune étalon. Comme tout n'est qu'une question de bon sens, encore faut-il en connaître le sens, je m'abstins de lui répliquer vertement qu'il s'adressait à sa soeur aînée en public et que ma vie sentimentale plutôt brouillonne ne concernait que moi.
Ahhh… J'allais oublier ma feuille d'imposition. Elle pourra bien attendre demain…