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L'appel du triathlon

Publié le 29 mai 2006 par Pascal Boutreau

Roth_ok_1 Bon, là, ça commence à me démanger sévère.... A force de lire les compte-rendus de triathlon un peu partout sur les blogs, et de voir des photos de mes potes du Meudon Triathlon en train de s'éclater, comme à Vendôme par exemple ce dimanche, ça commence à me gaver grave d'être une grosse loque. Mon carnet d'entraînement laissé à l'abandon me fait pitié... C'est toujours la même chose. Je m'arrête quelques jours, puis au moment de m'y remettre, impossible de relancer la machine... Mes affaires de course à pied sont pourtant derrière mon bureau depuis près de deux semaines. Et chaque matin en allant au journal, je me dis que cette fois c'est décidé, j'irai courir le midi. Et puis voilà, il y a toujours une mauvaise excuse pour ne pas y aller et pour reporter au lendemain. Idem pour le vélo...

Abandonné depuis des semaines dans mon entrée, mon Cannondale me fait les yeux doux. Je sens qu'il a très envie d'aller un peu prendre l'air... Un jour ou l'autre, il va bien finir par faire un temps à peu près potable... Par expérience, je sais qu'une belle sortie en Vallée de Chevreuse, sur les routes peu fréquentées, permet parfois de faire le point et de trouver des amorces de réponse aux nombreuses questions qui compliquent la vie (pffff pourquoi rien n'est jamais simple :-(  ?...)

Le sport a des pouvoirs magiques. Il offre de réels moments de bien être où l'on oublie presque tout. Quoi de plus agréable par exemple qu'une séance de course à pied où l'on se sent "voler"... Quoi de plus "jouissif" qu'une sortie vélo où l'on a l'impression d'avaler les grimpettes... Quoi de plus agréable que de nager en ressentant son corps glisser sur l'eau... Le triathlon me manque.

Sérieux, il va falloir que je m'y remette très vite... ça ne pourra que me faire du bien... au corps... et à la tête... Même si je sais très bien que la remise en route risque d'être très pénible et sans doute même douloureuse (j'ai déjà mal rien qu'en pensant à mes futures courbatures). Mon genou gauche va également devoir y mettre un peu de bonne volonté parce que depuis quelques temps, il a tendance à faire des siennes et à souvent me rappeller à l'ordre... A surveiller de près...

En théorie, le Marathon de Varsovie, mi septembre, est mon seul objectif des prochains mois. N'ayant pas repris beaucoup de poids (un exploit pour moi), il n'y a pas urgence "physique". Mais je sens surgir une urgence mentale. Il est grand temps de consolider ma "fracture de motivation". Alors si le fameux "esprit Gladiateur" pouvait se manifester assez rapidement, ça m'arrangerait...

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