Et c'est pour quand la neige ? Franchement, ras le c.. de cet hiver à rallonge ! Depuis le début de semaine, les spectateurs de Roland-Garros ont même dû troquer les lunettes de soleil et la crème solaire contre les anoraks et les gros pulls (Peg, couvre toi... va pas attraper froid...:D). Comment voulez-vous dans ces conditions que je me remette à l'entraînement ? Je veux du soleil ! Et tout de suite... Remarquez, pour l'entraînement, j'ai bon espoir pour ce week-end... Je devrais profiter d'un séjour dans ma Champagne natale pour remettre les baskets (enfin s'il n'y a pas trop de verglas...). Non pas que l'air pur (et sans doute très frais) m'inspire mais surtout parce que je m'y ennuie à mourir et que ça m'occupera au moins une heure...
Tout d'abord coup de coeur pour le film canadien Crazy. Une nouvelle fois, le cinéma québécois ("Les Invasions barbares", est pour moi un des films les plus marquants de ces dernières années.... pffff qu'est-ce que j'ai pleuré...) nous offre un petit bijou de sensibilité à travers le portrait d'une famille composée de cinq garçons aux personnalités très différentes (un homo refoulé, un drogué, un sportif, un intello...), entre les années 60 et 80. Mentions spéciales pour Marc-André Grondin qui interprète le rôle principal ainsi que pour Michel Cote (le père) et Danielle Proulx (la mère) très touchants le premier dans un registre de père bourru mais attendrissant, et la deuxième très émouvante dans son rapport avec ses fils. La bande originale (Pink Floyd, David Bowie, Rolling Stones...) renforce encore la qualité de ce film qui soigne le moindre détail. Au Québec, Crazy a reçu 13 récompenses sur 14 nominations aux Jutras, l'équivalent des Césars. Courez-y...
Le problème avec Pedro Almodovar, c'est que c'est toujours un peu la même chose et que ses films ne sont plus vraiment surprenants. Heureusement, le jeu de "ses" actrices et les scénarios permettent à chaque fois de passer un bon moment. Ce fut encore une fois le cas avec Volver (applaudissements de la salle à la fin du film). Et surtout, Dieu que Penelope Cruz est belle ! Sublime... Très bien filmée (quelques plans sur son décolleté très très très très appétissant valent à eux seuls le déplacement...), la belle Penelope passe du rire aux larmes en une seconde mais en restant toujours aussi divine...